mardi 6 juillet 2010

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Ce témoignage est mon droit de réponse au témoignage n°6 passé par le site et le groupe « engagées enragées » puisque j'y suis cité à mots pas vraiment couvert en public puisque vous y nommez le nom de mon projet photo, et nommé personnellement et en toute occasion quand ça ne laisse pas de traces, en privé. Comme vous mentez éhontément et me penser surement que c'est la faiblesse, qui m'a fait taire pendant ces années, et toutes cachées derrière vos doubles standarts, vous qui parlez de viol, ça devrait vous faire poser des questions sur votre argument « Qui ne dit mot consent ».

Ce témoignage n°6 est une histoire fabriquée, et comme je ne suis pas comme vous, un menteur, et je peux prouver mes dires, je vais donner ma version de cette histoire, ainsi que la votre en italique, en y joignant des documents qui révèleront notre véritable histoire. Emails entre vous et moi, discussion en chat, lettres et document écrits par vous et par moi en 2005 et 2006 et qui ne peuvent plus mentir aujourd'hui. Et bien sur les copies d'écran de tous ces échanges.

La vérité ne se découvre qu'en examinant de pres toutes les versions d'une histoire, supportées par des faits et non des dires, des preuves qui valident ou invalident ces témoignages. Pas se contenter d'une parole. C'est la différence qu'il a entre la justice et une chasse à l'homme.

Alors vous lirez tout, ou pas selon que vous soyiez intéressés et engagés vis à vis de l'une ou de l'autre.

Je n'autorise pas ce texte à être raccourci, des phrases à être extraites de ce texte ou seulement elles font sens. si vous voulez le citer c'est entièrement.
.

Ceci n'est pas une histoire d'amour.
Ce n'est pas l'histoire d'une rupture qui s'est mal passée.

C'est une très confortable histoire de victimisation, la plus belles échappatoire à une prise de responsabilités juste, et l'accès au statut de victime si sacré et protégé dans notre communauté. Vous avez toujours eu un goût pour les idéologies prêtes à vous sacraliser tout en vous faisant sentir au dessus de la masse, et bien que je connais votre passé familial, religieux et amoureux, ça ne justifie en rien ce que vous tentez de faire aujourd'hui, en mentant tout en battant des cils, pour me faire porter le chapeau d'un fiasco commun.

Témoignage#6 « J'étais heureuse d'emménager dans une grande ville qui avait une scène et un milieu queer, et le jour de mon arrivée j'ai assisté à la marche Existrans 2005. Je n'ai rencontré personne en particulier mais j'ai pris un flyer xxboys. J'ai passé les trois semaines suivantes au « Bliss » café et les week-ends au Pulp, mais je n'y rencontrais pas la scène queer alternative que j'espérais trouver. Alors j'ai cherché et retrouvé ce flyer, pris une grande respiration en envoyé un email à l'adresse de contact email sur le flyer, demandant à être informée de tout événement culturel queer. »

Votre introduction vise déjà à vous faire passer pour la parfaite activiste queer que vous voulez faire croire avoir toujours été. Vos attentes visaient moins le culturel que le personnel, voir, le sexuel, comme le disent avec élégance vos parenthèses sur mon harnais qui dépassait de la ceinture de mon jean. Vous m'envoyiez une invitation à vous inviter puisque vous ne me retrouviez pas (au bliss ou au pulp donc et pour cause) et vous joigniez trois photos de vous rendant la candidature fabuleuse.

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  • Votre email.
>> Date: Mardi 20 Octobre 2005 20:51:34 +0200
>>Sujet: peux je décrire une orbite autour de votre satellite?

>> Tu as problement plusieurs invitations des éstrangers, donc j'éspere
>> que mien est pas bizarre, plus comme une compliment...bien...j'adore
>> votre travail (xxb est sexy et beau). Vous étiez une vrai force
>> au marche pour trans...(j'aimai bien ton harnais) mais j'étai trop
>> timide de parler à toi et depuis je ne te voir encore...
>> peut-être, vous puissiez me dire les nouvelles, un activité
>> interessant où vous assistiez et je puisse faire votre conaissance...
>>
>> je suis une américaine, nouvelle à Paris qui aime vivre le plus
>> vivant possible. um, fuck, mon français est le pire, mais j'éspere
>> que vous pouvez me comprendre.
>> ))..((
>>

Je vous répondais en miroir.

  • Moi:
Le 20 Octobre 2005, 22:00

> Ton français est tres mignon.
> L'Existrans était super, c'était génial de pouvoir rassembler tous les boys en une bande de pirate!
> Il n'y pas beaucoup de trans et de queer par ici.
> D'où viens tu? Ca me ferait plaisir de te rencontrer et de t'amener à différents events. C'est dommage que tu ai raté les 72h,
> c'était un festival de trois jours avec des performances, des expos, des concerts, des vidéo, j'avais accrochées des photos là bas.
> J'organise des soirées, la prochaine à lieu le 6 novembre, ça s'appelle la Boysnight.
> Tu veux prendre un café la semaine prochaine?
>
> ps: (ça me plait que tu ai apprécié mon harnais)

  • Vous:
>> OUI, j'aimerai prendre un cafe avec toi. mon numero: 06...

Témoignage #6: « Il répondit le jour même. Nous nous sommes donnés rendez-vous pour la soirée de clôture du festival de films gays et lesbiens. Enfin, je fuis introduite dans le milieu transpédégouine. Il m'invita chez lui le soir-même, et j'acceptais l'invitation. J'y restais pendant trois jours d'affilée. Nous commandions des sushis et regardions des films, et ne sommes pas sortis du lit. C'était excitant et intense. Je considérais cela comme une aventure.

Je partis en vacances avec ma meilleure amie, et la première d'une longue série de mycoses qu'il me donna en cadeau. (Une fois il dit qu'il se lavait les mains dans la chatte des femmes). Durant mes vacances, nous avons échangé quelques e-mails et avons continué de nous fréquenter à mon retour. »

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Voici nos échanges d'émails durant vos vacances, vous m'écriviez d'un bar de pirates à Barcelone:

  • Vous:
Ven. 28/10/05 19:50
Sujet: ***
>>Tu me manques tellement mon bébé, je te ramènerai toute ma flotte de pirates et te laisserai serrer mon trésor dans ton poing (ok j'ai du mal avec les mots crus de pirate)
Pourquoi pas: argh j'march'rai sur ta planche argh... (non laisse tomber...)

>>okay got to get wenched up and dance a pirate jig...

  • Moi:
10/28/05
re:***
>Mon trésor, je te laisserai serrer mon poing avec tes cuisses quand tu reviendra, ramènes moi des piratesses de ton bar, j'ai faim, j'ai envie de peaux et de nuques, d'un festin de pirate.
Je vis une passion renaissante avec cet appareil photo, c'est comme les premiers jours qui rendent narcissiques, je roule nu face à l'objectif, resserre le harnais, m'allonge sur le mur rose et appui sur le bouton jusqu'à ce que la carte soit vide, et on recommence. Je veux de nouveaux lieux, et explorer de nouvelles toilettes de bar avec toi, et partager des baisers et de la sueur.
>Tu me manques.
>Viens jouer avec moi, oublie Barcelone et les ennuyeux mojito, tortillas et les espagnols. Viens être ma sirène bébé.

  • Vous:
Dim. 30/10/05 07:33
>>Oh fuck, je veux être ta petite sirène, seulement la tragédie de la fin ne serait pas ma mort, mais que l'on baise tellement que mes jambes dissociées ne puissent plus jamais cicatriser en une sele queue de poisson à nouveau. A jamais séparées. S'ouvrant à tes ordres.

>>J'ai trouvé un autre bar de pirate ici, j'aimerai qu'on puisse les piller et voler tous leur bordel kitsh de pirate et se faire un nid sur une ile où nous passerions les heures à se mordre, se sucer, se masser, et baiser (et parler de furets) en piochant dans ta boite à trésor pour continuer encore et toujours.

>>Hélas, le bateau est censé partir mercredi matin comme prévu, mais je ferai un rituel pour faire que le vent pousse le bateau plus vite, ainsi je serai là avant que tu ne te réveilles.

Témoignage #6: « Il était séduisant et romantique, créatif et intense. Je me sentais comme Alice qui découvrirait un nouvel univers sexuel. J'étais ivre de sexe et de romance, mais il y avait des nuages dans le ciel de mon paradis.

Un soir, j'allais à une fête avec mes amis américains. Nous avons bu, et je faisais plus attention à eux qu'à lui, ce qui l'énerva. Je pensais que sa possessivité et son narcissisme étaient exagérés, mais j'acceptais de laisser mes amis et de rentrer chez lui en sa compagnie, où il m'offrit un cadeau, et je lui pardonnais.
(Maintenant je réalise que c'est un signe classique de la part d'une personne abusive. Les effusions de la séduction combinées avec la possessivité qui me distancia peu à peu de mon cercle social). »

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Tout le long de ce faux témoignage vous utilisez une dialectique de la manipulation perverse et posez une grille de lecture tordue sur les evenements.
Attention beaucoup de gens vont se découvrir des manipulateurs pervers (et vous la première qui etes la reine du cadeau et de l'attention demesurée): je vous ai offert un cadeau pour votre anniversaire!!!
Au moins vous ne pourrez pas en changer la date sur votre carte d'identité et mentir là dessus pour me faire passer pour un monstre.

Nous étions en octobre 2005 et H&M avait sorti une collection très maison close parisienne avec de la lingerie vieux rose et de la dentelle noire, en y passant je m'étais dit que ça vous plairait et, comme un con visiblement, je vous ai pris un corset et des perles pour votre anniversaire.

Le soir dont vous parlez était pas loin d'Halloween, et c'est vous qui me rejoigniez à la fête où j'étais avec mes amis. Votre anniversaire était le 26 octobre mais vous étiez à Barcelone, vous veniez juste de rentrer. Vous m'avez donc rejoins avec vos amis américains de passage à Paris (votre fameux "cercle social" donc dont je vous aurai éloignée... vous venez vous même de dire que vous veniez d'emménager à Paris.)

Une chose vraie dans ce paragraphe: vous aviez bu.

Vous vous étiez déguisées en zombi pour l'occasion, marchiez comme un zombi, et du à l'alcool, un zombi saoul, et vous étiez comme le sont les gens quand ils sont bourrés: vous parliez fort, riez au éclats en mettant les gens mal à l'aise (de par votre costume et votre attitude too much).
J'ai une attitude tres raisonnable et stricte par rapport à l'alcool, et j'ai toujours détesté subir l'ivresse des gens. Aujourd'hui toujours et l'on me connait pour ça. Alors ne supportant pas les attitudes des gens bourrés qui bousculent, vous parlent de très près, sont over sexuels et voir vous font un peu honte, j'ai décidé de rentrer et je vous l'ai dit, étant donné que nous avions rendez-vous ce soir là pour fêter plus tard votre anniversaire. Vous avez suivi.
Selon ce qui est votre probleme dont vous voulez responsabiliser les autres. Je suis indépendant et dit ce que je veux vraiment faire = "je m'en vais", et vous co-dépendante, vous dites et faites des choses que vous ne souhaitez peut etre pas ou en tout cas le prétendez des années plus tard ="je viens avec toi".

Quant au cadeau je vous l'ai offert puisque je vous l'avais acheté.

Témoignage #6 « Après deux semaines passées avec lui, il partit à San Francisco afin d'y retrouver son amante. A ce stade, j'étais prête à essayer de vivre une relation ouverte; malgré le fait que les règles qu'il édictait pour cette relation ressemblaient plus à de la bigamie qu'à de la non-monogamie. »

Mon voyage était à Seattle où je n'avais pas d'amante (puisque je n'y était jamais allé!), j'étais très amoureux de vous.

Vous écrivez:
« Il pouvait sauter qui il voulait (et il le faisait). Mais je n'avais pas le droit de sortir avec d'autres trans, butch, ou personnes androgynes, ou qui que ce soit de sa connaissance ; ces restrictions l’assuraient que je n’aurais aucune aventure avec qui que ce soit, comme je m’en rendis compte plus tard. »

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Je ne voulais pas être dans une relation exclusive.
Et sur ce point j'étais très clair.
Je ne voulais pas être dans une relation exclusive, largement parce que je voyageai beaucoup et que l'été passé ma petite amie m'avait trompé et quitté pendant que j'étais en voyage, avec un de mes ami FtM. Alors j'exprimais clairement quelles étaient mes envies au risque que ça n'ai pas été ok avec vous et que vous n'ayez pas voulu entamer en relation de couple avec moi.
Mais vous étiez d'accord et souhaitiez pouvoir avoir d'autres partenaires aussi alors nous avions discuté et établi nos limites personnelles et le contrat de confiance de notre relation libre.
Vos conditions étaient: C'est ok que tu ai des amantes d'une nuit mais ce n'est pas ok que tu partages une relation amoureuse/sentimentale/serieuse avec quelqu'un d'autre.
Mes conditions étaient: C'est ok que tu ai des amantes, mais ce n'est pas ok que tu couches avec d'autres hommes, trans ou bio, ou avec des butchs ou transgenres.
Et ce qui me semble une regle de base: ce n'est pas ok que tu couches avec mes ami/es ou les gens avec qui je travaille.
Comment est ce que vous voulez faire passer ça pour choquant? Et en plus vous qui avez spécialement inventé la « Femsolidarity » = ne pas coucher avec les amants des copines parce que ça fait super mal???

Paris est grand, vous auriez pu vous trouvez des amantes mais en fait vous n'en avez pas eu le temps puisqu'à peine j'étais parti que vous trahissiez le contrat que nous nous étions fixé en couchant avec unE personne transgenre qui avait plus de moustache que moi, clairement identifiable sur la liste des "non".

Bref, vous avez trahi les limites que nous nous étions fixés, trahi la confiance, limites que je vous avais clairement exposées. J'ai choisi de rompre cette relation directement, et sans attendre. En colère et blessé, je vous voulais hors de ma vie, j'avais mal, et ne voulais plus vous revoir. Et vous squattiez chez moi.

Témoignage #6 « Durant son séjour aux Etats-Unis, j'étais chez lui afin d'avoir accès à internet et chatter avec lui en ligne, et lorsque je lui dis que je venais d'avoir une aventure d'une nuit avec quelqu'un d'autre, il devint agressif et verbalement abusif, et harcela la personne qui gardait la maison en son absence afin de me faire quitter les lieux à 4 heures du matin. »

Vous squattiez mon appartement, vous étiez donc dans mes affaires, dans mon intimité et vous veniez de me tromper. Je vous ai demandé de partir sur le champs, et vous ne vouliez pas, alors j'ai demandé à la personne qui gardait mon appart de vérifier et m'assurer que vous alliez quitter mon espace. Vous aviez une chambre à paris, et vous aviez des taxis. Un non c'est un non il me semble, et vous dire de partir de chez moi était une demande largement légitime au vu de la situation.C'est vraiment l'hopital qui se fout de la charité!

Témoignage #6: « Dès le début de notre relation, il me dit que tout le monde le connaissait et le tenait au courant de tout ce que je pouvais dire ou faire. Il entretenait souvent des relations de pouvoir non équilibré avec ses amis. »

Vous étiez effectivement nouvelle à paris, ou nouvelle au monde, puisqu'il y a une chose récurante dans tous les milieux: les gossips.
Et tout le monde raconte tout sur tout le monde. Tout revient aux oreilles de tout le monde. Et c'est d'ailleurs assez pénible et souvent douloureux la joie que se font certains de vous raconter ce qui va vous faire mal.

Témoignage #6: « J'avais peur de me confier à ses « amis » qui étaient devenus mes nouvelles connaissances, au sujet de mes sentiments et de mes doutes concernant notre relation. Cette peur et cette paranoïa m'est restée pendant des années. »

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En effet pourquoi se confier à "mes amis" vous n'aviez qu'à trouver les vôtres.

Quand aux doutes sur notre relation vous n'en aviez pas. Au contraire!! d'un seul coup vous n'étiez sur que d'une chose c'est que nous DEVIONS être ensemble. Je vous ai quittée sèchement, de l'autre bout des états unis, et vous vous êtes metamorphosée émotionnelement.
Le voyage a Seattle est le début de la dynamique completement fucked up que nous avons mis en place. Je vous ai rejetée, très violemment, nous étions sur msn et je vous disais mon mépris à la hauteur de la douleur que j'avais. Je vous ai haïs, je vous ai dit:

  • Voilà ce chat.

Vous:
Je suis rentrée chez moi

moi:
Tu sais quoi tu as vraiment choisi la chose la pire à faire, le plus j'y pense, le plus je trouve que c'est dégueulasse, je me dis que j'aurai du suivre ma règle personnelle de ne pas m'engager dans une relation quand je voyage, parce que ça ne marche pas.
Je suis triste.

Vous:
J'ai peur, tu es tout ce que je veux, et c'est l'ironie du sors qui me le révèle par cette action qui me fait perdre la seule chose qui comptait à mes yeux.

moi: Je ne veux pas recommencer ça, avoir peur, être angoissé, je n'ai plus d'énergie à perdre avec une salope infidèle (*et oui je vous ai traitée de salope ce n'est pas bien mais c'est la vie, les gens s'insultent quand on les trompe)
Si je n'étais pas engagé avec toi je n'aurai pas mal maintenant.

Vous: L'engagement est une belle choses, et dure parfois. Je préfèrerai encore vivre avec des rennes serrées, enfermée dans une cage avec un verrou.

moi: Je comprends pas.

Vous: Je veux juste une vie avec toi (...)

moi:Je ne veux pas penser à toi et que ça me fasse mal. J'ai déjà fait ça l'été dernier (*avec mon ex petite amie qui m'avait quittée pour mon ami ftm et dont je cicatrisai encore), tu étais au courant et c'est encore plus dégueulasse pour cette raison, je ne me refais pas ça. Je ne veux plus te parler.
La confiance c'est la base de tout et elle n'est pas là. Parfois on fait une erreur et ça fout tout en l'air.

Vous: Laisse moi être Marie Madelaine, j'ai completement foiré mais je me dévoue à toi. Je laverai tes pieds avec mes larmes et ma dévotion te sauvera.

Moi: Non ça n'arrivera pas, je ne te fais pas confiance et je vais écouter mon instinct.

Je vous disai que je ne pourrai plus jamais avoir confiance en vous et vous vous emportiez completement, je m'en foutais et vous rejetais à longueur de phrases:

Vous: Je t'enverrai tout les détails de ma vie, tu saurai toujours où je suis, ce que je fais et seulement avec les gens que tu approuve, je vivrai dans une cage enfermée sous verrou, heureuse.

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Il n'était pas question de BDSM. Je ne vous demandai rien, je ne vous avais jamais rien demandé de tel, comme dans toute histoire d'amour banal ou l'un des partenaires se fait briser le coeur en se faisant trahir, qui échappe mystérieusement à la définition queer de l'abus, je vous quittai, je me foutais de tout ce que vous pouviez me raconter:

moi: Je ne penserai pas à toi, c'est ma décision, je ne veux pas avoir mal, pas une seconde.

Vous: Calme toi, laisse ta colère s'apaiser.

moi: Et le repas de thanksgiving m'attend alors je quitte.

J'ai raccroché.
Je vous ai quitté.
Je n'étais plus votre boyfriend, et je ne voulais plus entendre parler de vous.
Mais vous vous etes accrochée à moi, à me reconquérir d'une façon que vous oblitérez complétement aujourd'hui à vos yeux et à ceux de votre audience choisie, et c'est dommage parce que c'est là que devrait commencer un vrai dialogue, qui mènerai à quelque chose, à la prise de responsabilités, chacun voyant son apport dans une dynamique de domination soumission, l'un entrainant ou forçant l'autre forcément.

Vous dites dans votre « témoignage n°6 » que « Bien qu'il ai couché avec d'autres femmes c'est moi qui devait me repentir ».
Mais c'est vous même qui vous êtes mis dans cette position que vous adorez tant. Dans l'espoir fou de tenir une personne aupres de vous.
Des emails que j'ignorai completement, vous laissant dans votre trip, moi j'étais dans le mien, bien occupé à vous oublier.

  • Vous
dim. 27/11/05 00:02
sujet: Drapeau Blanc
>>Mon précieux K,
Je suis tellement désolée que tu souffres en ce moment. Et que tu sois seul à Seattle en train de faire un travail beau et important. Tu ne devrais pas avoir à t'inquiéter et tu devrais être heureux et joyeux quand tu voyages et travailles. Je sais que ce n'est pas le cas. Que je t'ai fait souffrir. Je vais faire tout ce que je peux pour enlever autant d'inquiétude et de douleur que je pourrais.

>>Tu as besoin de quelqu'un qui pense à tes besoins. Je ne t'imagine pas être avec une fille stupide (tu mérites mieux), alors je vais être une fille intelligente. Je vais prendre tes sentiments en considérations avant d'agir. (Ce que j'aurai du faire des le début). Ca veux dire que si je crois que ça ne te rendra pas heureux, ou te donnera une raison de te prendre encore plus la tête alors je choisi de ne pas faire cette chose. Comme le voyage idiot pour Londres ou voir tes amis en privé. Ce sont des décisions que je prend pour que tu te sente le plus en confiance.

>>Je sais que tu souffres, que tu as mal et bébé ça me brise le coeur, et ça le réduit en pulpe que je sois celle qui te fait souffrir. Je veux que tu partage ta douleur avec moi, pas parce que je me sens coupable, mais parce que je tiens à toi, et veux te connaître.
Je sais que tu me déteste maintenant et que tu détestes le monde. Le monde qui devrait soutenir ta personne merveilleuse.

>>Je vais faire la seule chose que je peux, attendre. Essayer de montrer que je mérité quelqu'un d'aussi créatif, d'ouvert, d'honnête, de beau, de tendre, de sexy et d'intelligent que toi. Je ne te demandes pas ta permission, je fais ce que mon coeur (petite chose pulpeuse qu'il est)me hurle de faire... Tout et n'importe quoi pour être avec toi.

~La personne qui veut espère devenir ta copine

08

Encore un email ignoré:
  • Vous
dim. 27/11/05 11:48
La colombe de l'espoir:
>>J'ai passé les premières heures de l'apres midi à chercher des billets d'avion pour sf.

>>J'imaginais arriver juste à temps pour ton vernissage. On aurait deux semaines devant nous. Deux semaines où je ne ferai rien d'autres qu'essayer de te rassurer. Et je serai là pour toi.

>>Mais je pense à moi encore. Ce que je veux. Que je veux te voir à tel point que je ne quitte pas mon lit. (Si je reste au lit et ferme les yeux, tu es là. Si je le quitte je dois faire face à la réalité.). Que je veux voir ce pour quoi tu te sacrifie. Que je veux être près de toi, même quand tes épines percent ma peau et me fond saigner. Que je veux te tirer à moi. Qu'un simple geste comme prendre un avion impulsivement pour te rejoindre pendant ton dernier week end serait vu comme un signe de mon engagement envers toi.

>> Et je l'ai presque acheté, à la place j'ai annulé la réservation à la dernière seconde. Parce que j'ai réalisé que je devrait penser à toi.
Comme ce serait traumatique pour toi, ou en tout cas stressant que j'envahisse ton temps à sf. Qu'il y a d'autres gens à qui tu tiens et qui tiennent à toi et que je vais peut être envahir ce temps et ces relations. Que tu as du travail à faire pour ton dernier week-end, des détails à finaliser, et oh, tellement de choses... Et ma présence dans cette ville pourrait interférer. Te distraire de ces choses.

>> Et que ça serait meilleur de prouver ma dévotion à travers de la patience, une étude calculée de comment prendre tes sentiments, tes pensées, tes désirs en premier. Un rail, écrit avec de l'amour.

>> Alors j'enferme ma petite colombe, la gardant ici à Paris, où je la libèrerai quand ton pied touchera le sol Français.

Vous aviez une drôle de définition de l'amour, votre langage était plein d'enfermements, de dévotion, de sacrifice, d'épines, c'était votre réalité et VOTRE fantasme. Je pense aujourd'hui que pour vraiment voir ce que vous faisiez il suffit simplement d'inverser les choses et de les mettre dans une grille ou vous identifiez mieux le harcelement et l'abus: imaginez que ces mots soient ceux d'un homme charmant, qui écrit à la femme qu'il vient de tromper, qui l'inonde d'emails malsains comme ceux ci dans le but de la reconquérir.

09

  • Vous
3/12/05
Sujet: Je t'en prie.

>>Je t'en prie rentre à la maison, je ne suis pas un moine. Attendre n'est pas mon passe temps favoris. Je ne peux pas le faire pour plus de 10 jours, j'atteint ma limite je dis « yellow »: j'atteint ma limite.

>>Je t'en prie vraiment, revois moi quand tu rentres. Bien j'aurai du savoir que tu me verrai quand tu veux pas quand ton doux pied arrive en France, mais ça m'a presque choqué quand je l'ai réalisé. Parce que je veux te voir à tel point. Je veux être pres de toi. Je veux te parler: Face à face.

>>Et mon espoir pas vraiment secret: Je veux te serrer. Je veux t'embrasser. Je veux être la fille la plus adorable qui n'ai jamais enchantée ta cuisine. Je veux travailler sur notre relation, jusqu'à ce que je devienne ton honeylove, ta poupée, la petite fille qui illumine ta vie avec sa dévotion pour toi, son acceptation de ton attention et de ta protection, et finalement avec notre engagement mutuel d'onneteté et de confiance.

>> Je sais que rien de tout ça n'arrivera tout de suite. Je vais essayer de me rappeller de prendre les choses doucement, et de ne pas m'attendre à tout tout de suite.

>> Je sais que tu es faché contre moi. Que tu ne veux peut etre pas être gentil avec moi. Que tu as peut etre peur de me voir et tout le travail émotionnel qui est devant nous.
Mais notre compatibilité est indéniable. Et ma volonté de m'ouvrir e d'apprendre de nouvelles choses aussi. J'admet que je suis inexpérimentée, mais je refuse d'être un bébé, je choisi l'honnêteté et la découverte personnelle (l'amour personnel n'est pas si loin). Et je pense que je suis assez forte pour gérer tes épines et tes éclairs.

>> Je t'en prie considère tout le fun et le plaisir qu'il peut y avoir entre nous deux.

~Petite villageoise recherche city boy pour une rencontre amoureuse plus incroyable que ce qu'ils ont jamais connu.


Toute l'origine cet l'amour déséquilibré est ici, dans ce voyage, cette premiere tromperie, et cette dynamique largement arrosée par vous, et votre façon étrange du à vos fétish et vos traumas qui lient étrangement amour à dévotion.

Témoignage #6: « A son retour nous avons recommencé à nous fréquenter, mais il agissait comme si j'étais en pénitence et lui devais quelque chose. Bien qu'il ait couché avec d'autres femmes, j'étais celle qui devait se repentir. »

Je ne vous avais rien demandé à part de disparaître ce que vous n'avez pas fait. je ne voulais pas vous revoir, pas tout de suite. J'étais si blessé par vous parce que je vous aimais aussi. Et vous etes tellement belle, vous sembliez tellement désolée, alors je vous ai laissé revenir dans ma vie.

Je ne sais pas si vous réalisez en vous relisant comme je le fais ces e-mails dont vous m'inondiez à ce moment là, comme vous avez largement mis en place cette dynamique fucked up dont vous vous gargarisez le soir devant un public choisi.
Vous m'aviez trahis je ne voulais plus être avec vous, vous vous êtes jetée à terre, avez proposé le monde. Je vous en voulais, je ne vous faisais plus confiance, je n'avais plus envie de faire de compromis vu comment ils m'avaient explosé à la gueule. Tous nos sentiments étaient mélangé, l'amour, la peur de perdre l'autre, la trahison, la colère, le ressentiment, et le passé de chacun avec les blessures d'abandons et autres cicatrices des étés passés.

C'est sur cette base pourrie que nous avons voulu bâtir notre église.
Parce que vous aviez raison: il y avait une compatibilité indéniable, une attraction fatale, une complicité, une curiosité vis à vis du bdsm, du queer, des fems, du genre en général, j'étais quelqu'un de très indépendant et incisif, avec un caractère cash qui semblait vous plaire, et vous vous étiez adorable, prévenante, intelligente, volontaire, on avait de vraies discussions, on partageait nos centre d'intérêts, nos lectures, on faisait des photos toujours plus belles, vous vouliez des jeux, sans cesse, comme un scout narcissique de découvrir des noeuds marins vous vouliez tout connaitre, toujours plus. Vous vous ré-appropririez votre passé de fervente catholique en teintant nos jeux sexuels d'imagerie catholique où Dieu, Jésus, Marie et Madelaine intervenaient toujours à un moment.

10

Quelques semaines plus tard, à Noël, il coucha avec la petite soeur d’une de mes amies.

La petite soeur en question avait plus de 20 ans pour ne pas laisser flotter les soupçons malsains de pédophilie dont vous tenter de pimenter votre texte. Et elle était la petite soeur d'une de MES amies, ma meilleure amie en l'occurrence que vous aviez du rencontrer deux trois fois, qui elle n'y voyait pas d'inconvénient.

Témoignage #6: « Lorsque j'exprimai mon insécurité et mon malaise au sujet de cette situation, il initia notre première scène « BDSM ». Il m'attacha et me fouetta. A l'époque, cela me parut très sexy. Nous avions parlé de nos fantasmes mutuels et voulions jouer à L'histoire d'O, mais c'était perturbant car ce jeu était imprégné de mes sentiments négatifs et doutes réels au sujet de notre relation. Cette confusion malsaine continua de définir nos « jeux ». A chaque fois que j'exprimais mes préoccupations au sujet de notre relation, ou qu'il était mécontent de moi, j'étais punie. Le sexe et la jalousie étaient des moyens de me manipuler. »

Votre paragraphe veut établir que ma réponse à votre malaise était le bdsm et c'est faux.
C'est au moins honnête d'admettre que nos jeux vous excitaient.
Nous parlions, processions beaucoup, sur nos sentiments notre relation. Echanges que nous préférions faire par écrits et j'en suis ravi aujourd'hui. Mais ce jeu de rôle permanent que nous avions établi pour notre propre bonheur/malheur était hors de notre contrôle. Nous étions beaucoup trop inexpérimentés pour être à la hauteur de nos désirs.
Nous étions complètement novices d'une relation D/s permanente, nous en avions des idées théoriques en tant que queer on échappe peut aux précepte et à la pression d'avoir des relation bdsm, mais nous pensions qe notre désir, notre amour et nos bouquins feraient que tout irait bien.
Nous étions deux adultes responsables et avertis, et c'est la responsabilité personnelle de chacun des joueur que de s'en remettre et de choisir une personne de confiance pour jouer. Et de la jaugez!
Nous étions aussi mauvais l'un que l'autre. Et cette dynamique était présente constamment c'est elle qui dirigeait notre vie. Vous aviez peut être des doutes, j'en avais aussi, j'étouffais sous le rôle qui ne me laissait aucun temps de pause. Et aucune place pour moi être entouré. Je devais vous conseiller sur tout, vos tenues vestimentaires, si vous deviez mettre ou non une culotte ou non pour aller enseigner, je devais être créatif 24h/24, aucun espace pour moi, je devais assurer quoi qu'il se passe, avoir réponse à tout, je devais vous fournir des jeux, des règles, des expériences, vous ne faisiez que tendre la main, ça m'étouffait complètement, et je devais improviser constamment pour vous plaire et remplir mon rôle, et ouais, je le faisais mal. C'était impossible. Je prenais ce qui était à porté de main pour faire une scène de bdsm, la vaisselle qui n'était pas faite, le petit dej', tout et n'importe quoi: parce que la vie n'est pas passionnante au quotidien et que le jeu devait être constant.

C'était impossible qu'on soit dans un « top » ou « bottom » space constamment. On ne pouvait pas être tout le temps synchro.

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Vous m'avez aimé d'une façon malsaine et je vous ai aimé d'une façon malsaine, avec les 4 ans qui séparent notre relation je vois ce que nous en avons fait. Vous vous êtes enfermée dans une histoire confortable où vous n'êtes responsable de rien. Pourtant je ne vous demandais pas cet amour, je ne demandais pas ce piédestal, mais même si la démesure de tout ça saute aux yeux quand on est pas pris dans cette histoire, ça venait de vous. Vous qui êtes l'une des plus belles femmes de paris, convoité, adorée, talentueuse. Vous dites qu'il ne faut pas se laisser aveugler par le talent ou la micro célébrité de quelqu'un mais c'est exactement ce que vous faites et que vos amies utilisent. Venant de vous tout amour était présenté comme une chance, et vous étiez passionnée.

Vos emails:
  • Vous
12/03/06 14:32
Sujet: Frustrée

>>Sexuellement...

>> Je ne peux pas mordre mon propre cou, et il n'y a pas assez de mains pour tout faire.
Une qui pince mes tétons, l'autre mon clito, une autre dans ma chatte, et une autre qui tire mes cheveux ou qui serre mon cou...
J'ai besoin de toi

  • Vous
15/04/06 08:49
Sujet: Mon seigneur et sauveur.

>>La nuit dernière vous êtes entré en moi comme le Saint Esprit, me purifiant à l'aide du feu du plus profond de moi vers l'extérieur. Acculant mon dos à la clarté (ou la noirceur) de ma foi choisie. Ma foi en vous. De retour vers cette place paisible que tous les croyants connaissent, savoir qu'il y a un dieu, qui les regardent, au dessus d'eux. (Nous aimons tout autant un dieu injuste, simplement pour sa grandeur).

>> C'était incroyable et important de me sentir tellement connecté à toi. Ca m'a manqué. Mon corps s'est séparé comme la mer rouge. Mon buisson était hardant. Je n'avais que de la confiance et le désir de m'ouvrir, de te supplier de m'utiliser. Et tu l'as fait, oh tellement bien.

>> J'ai laissé de coté ma honte et ma culpabilité vis à vis de la pénétration, parce que tu m'as montré que tu étais le Messie de mon corps, le sauveur de ma chatte, et le seigneur de mon cul.

>>Je suis désolée de t'avoir laissé avec tout à nettoyer ce matin, Je VEUX t'apporter le petit déjeuner au lit, et te caresser les cheveux et les fesses et faire toutes les petites choses qui te rendent heureux, et te montrer mon adoration. JE LE VEUX BABY. Pas comme une obligation ou un devoir mais parce que ça me rend heureuse de montrer ma gratitude et ma dévotion.

>> Je suis folle de bonheur d'avoir ton attention et tes main, ta queue et ta bouche. J'ai l'impression que personne ne peux baiser comme nous le faisons, parce que qui d'autre es si dévouée, nue et vulnérable? Et possède ta dévotion de donner, pousser, baiser, sentir, et écouter? Je ne me sens pas jalouse que tu couches avec d'autres filles maintenant, parce que ça ne peut pas être la même chose ou remplacer notre connection. Merci pour ça. De me sauver de ma propre misère. De m'emmener vers la gloire.

je vous aime.

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Et je recevais ces emails tous les jours.

Tous ces e-mails étaient les vôtres. Quotidiens. Démesurés. Tout le long de notre relation. Bien que noyé sous votre goût de la théatralisation vous ne pouvez pas nier que votre retour sur notre sexualité, notre relation amoureuse ou bdsm était positif. Et si jamais vous ressentiez comme vous le dites aujourd'hui, un malaise, vous me disiez tout l'inverse!

  • Vous
mer. 19/07/06 01:35
>> Tu es mon véritable amour.

Témoignage #6 « J'avais très envie d'essayer le bondage et les jeux de domination/soumission, mais j'étais complètement novice. Lorsque j'essayais d'en apprendre plus par moi-même pour savoir comment pratiquer ces jeux de façon sûre et saine, il découragea mes lectures et mes recherches d'informations, qu'il voyait comme un effort de contradiction à SES règles.
Un de ses passe-temps préféré consistait à outrepasser les limites d'autrui. »


Je ne décourageai pas vos lectures et pour preuve je vous ai mis pas mal de bouquins entre les mains comme « the Ethical slut », ou « Redefining Our Relationships, un guide vers des relations ouvertes responsable», qui si j'avais voulu vous controler j'aurai eu du mal à précher de vous en remettre à moi tout en vous encourageant à vous en remettre à vous.

Ce que je décourageai et ce dont je suis toujours absolument contre c'est le formatage. Le fait de suivre un livre, une pensée, une idéologie à la lettre. Et c'est ça que je désapprouvais. Une lecture sans digestion, sans tri, sans ré appropriation, sans se donner le droit de contredire l'auteur. Parce que les expériences intimes ne sont pas cachées dans les manuels de ci ou ça, parce que si on suit bêtement le manuel on arête de penser, on devient des robots, on devient performatifs, on s'éloigne de l'émotion et mon approche de la vie est sensible et pas scolaire.

Témoignage #6 « Au début de notre relation, j'écrivis mes fantasmes sous forme de longue lettre, ainsi que ce que j'étais prête à faire mais aussi ce que je ne voulais pas faire, par exemple poser pour des photos totalement nue ou faire du sexe anal. Ces limites étaient ce qui l'intéressait le plus. »

Oui vous avez écris cette lettre,.
Dans cette lettre vous aviez écrit ce qui vous intéressait et ce que vous vouliez, et ce qui au contraire ne vous avait pas plu et quelles étaient vos limites. Pourtant depuis tout à l'heure vous essayez de nous faire avaler que vous n'arriviez pas à donner votre opinion.
Et justement, cette lettre, je l'ai encore.
La voila.
Et je la joint en intégralité aux fichiers de ce texte.

A aucun moment vous ne parlez de photos totalement nue, ni de sexe anal. Au contraire quand vous parlez de notre vie sexuelle vous etes très très enthousiate.

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  • Vous
Le 06/03/06
Précieux K.,

J'ai pensé à notre lifestyle ensemble, j'ai évalué, processé. Et je veux partager avec toi mes pensés sur ce qui a marché, ce qui n'a pas marché, ce que j'aimerai changer, garder, et ajouter. Je comprend que c'est une expérience qui évolue sans cesse, et que c'est ma responsabilité de poser mes désirs et besoins, de poser mes limites, et ultimement de prendre soin de moi. Voici un bon pas dans cette direction.

Vous étiez donc parfaitement capable de formuler ce que vous aimiez et n'aimiez pas. Vous étiez pleinement consciente, avertie, et maitresse de votre désirs. Vous réclamiez et disiez clairement ce qui ne vous plaisait pas.

Par exemple vous disiez:
Discipline
n.1: Training expected to produce a specific character or pattern of behavior, especially training that produces moral or mental improvement. 2: Punishment intended to correct or train.
--J'accepte et je réclame la discipline. J'aime les emplois du temps et les ordres. J'aime les règles clairement érigées.
Quand je transgresse et que j'ai besoin d'une correction ça doit venir avec une discussion et de l'after-care. (Désolée je suis Américaine, et j'ai besoin d'entendre que ça vient d'une place d'amour)
[Quand je ne suis pas d'accord avec la pénalité, je ne la trouve pas sexy. Je la trouve oppressive, alors ne soit pas surpris si je ne suis pas mouillée durant une féssée que je ne veux pas ou que je pense ne pas mériter.]

Votre message était passé. Tout ça était très clair.

Mentor/Elève: Entrainement et éducation. (Telle que l'éducation sexuelle, l'école du charme)

Tout ce qui s'est passé jusqu'à ce jour dans la chambre à coucher à été incroyable, éxcitant et enrichissant. JESUS FUCKING CHRIST.



Et maintenant vous vous inventez des histoires de viol et dites que nous avons eu du sexe non consensuel le soir du nouvel an alors que votre lettre date de mars. Nous n'avons jamais fait de sexe non consensuel.

Témoignage #6 « Le soir du nouvel an, je bus une bouteille de Champagne et dansais avec mes amis, ce qui l'énerva. Lorsque nous sommes rentrés chez lui, je m'effondrais dans un sommeil profond. Je me réveillai au moment où il me pénétrait analement, et lorsque je protestai il dit que c'était ma punition pour m'être enivrée et comportée de façon débraillée. »

Toujours dans votre lettre:

Les choses qui ne m'interessent pas:

Les taches ménagères: Ne sont pas intéressantes, au contraire elles sont un fardeau pour moi. Je m'attend à en faire en tant que membre de cette colocation. Mais j'ai je ne veux pas me sentir comme une servante, une maid ou une house slave. Je ne suis pas obligée de performer certaines taches. Tu n'es pas mon maître et je ne suis pas ton esclave. J'aime la déférence: Me pliez à la volonté d'un autre (la tienne), ce qui implique à chaque fois, que je peux dire non sans risque d'être punie pour insolence.

Une tâche que je veux faire est l'Entretien des jouets sexuels.

Autrement je vois la tenue de la maison comme séparé de ce qui se passe dans la chambre à coucher, et dans le but d'une prise de décision commune et de responsabilités, je propose que nous parlions et tombions d'accord sur le calendrier des taches ménagères (dans laquelle chacun est inclus et responsabilisé de differentes façons)." fin de citation.

Voilà toute la complexité des relation BDSM, qui domine qui? Qui décides de quoi? Les deux partenaires. En étant un top j'essayais de vous faire plaisir, de gérer l'ingérable, vous étiez en demande pressante et orchestrée de tout. Vous etiez active, écoutée, et en control.

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Témoignage #6 « Il avait réponse à tout, il parlait de développement personnel et d'honnêteté. J'étais amoureuse, je me sentais coupable, et j'avais peur d'exprimer ma véritable opinion ».

Comme vos propres mots en témoignes vous étiez capable, et très précise quand vous exprimiez votre opinion personnelle.

Témoignage #6 « Lorsque je n'étais pas d'accord avec lui, ou que exprimais mes inquiétudes au sujet de notre relation, il disait « ok, alors finissons-en, je vais mettre tes affaires sur le trottoir ». (Nous avions emménagé ensemble avec notre meilleure amie). »

Vous étiez en maitrise de votre soumission, assumant vos désirs et en posant ses limites, je vous ai toujours encouragé à le faire. Comme le montre la fin de votre lettre.

Voici mes plus récentes pensées sur la dynamique d'échange de pouvoir de notre relation. Je veux vraiment être claire, honnete et un membre actif de ce partnership. Comme je connais mes limites, je promet de les reconnaître et de te les dire. De cette façon je peux jurer que tu ne me fais pas de mal, que je ne me sens pas mal traitée, mais prise en charge, éduquée, challengée, et aimée.

Your Girl,
L

Témoignage #6 » Même au milieu de cette relation où tout était imposé par lui, (menteuse et lâche) j'entretenais la plus grande confusion au sujet de la nature de cette relation. Je ne savais pas si c'était une relation SM (telle qu'elle était officiellement censée être), ou si c'était en fait une relation abusive.
Il m'appelait « le canard » parce que j'étais maladroite, mais en fait cette maladresse était causée par un manque de sommeil chronique, dû au fait qu'il insistait pour que je reste éveillée jusqu'à ce que LUI s'endorme sous l'effet de somnifères, généralement vers 2 ou 3h du matin. Lorsque je me réveillais pour aller travailler le matin à 7h, je devais marcher sur les croix qu'il avait inscrites au sol dans le couloir, afin que je fasse moins de bruit en faisant craquer le plancher, je m'habillais et mangeais mon petit déjeuner debout dans la cuisine. Je rentrais à la maison après le travail, préparais à dîner, nettoyais, et m'endormais si tard chaque nuit que je pleurais souvent d'épuisement. »


Au risque d'être pris pour un connard pratique, nous vivions dans un appartement qui avait trois pièces, 2 chambres et un salon où vous auriez pu prendre votre petit déjeuner si vous en aviez fait l'effort. Vous vous leviez le matin à 6 heures, en me passant sur le corps, vous allumiez toutes les lumières sans égards, et vous mettiez vos chaussures de cowboy pour faire des allers et retour dans le couloir entre notre chambre et la salle de bain, qui résonnait et craquait. Un jour j'ai mis des croix sur le lino au gaffer (ducktape en anglais) pour indiquer là où le plancher craquait dans l'espoir de sauver un peu de mon sommeil puisque vous ne preniez même pas la peine de fermer la porte de la chambre le matin pour ne pas me réveiller, faisiez un bruit monstrueux dans la cuisine adjacente au lieu de nous épargnez tous les deux. Votre surnom du canard (duck en anglais) vient de l'utilisation de gaffeur (ducktape) qui est devenu ducktape road, et duck road, valable pour nous tous. Et moi je me suis pété la gueule le jour même en faisant le malin dessus, bien en plus, dérapage total dans le couloir, pris à la rigolade et j'y ai choppé un surnom (même si c'est vraiment débile de raconter tout ça vous m'y forcez) donc je fut baptisé « le canard sauvage » et j'ai eu un petit autocollant de canard sur ma porte offert par vous et notre colocataire avec marqué dessus « connard sauvage »

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Témoignage #6 « Il m'encouragea à prendre la pilule, pour que mes seins soient plus volumineux. Avec l'argument qu'alors peut-être il coucherait moins avec d'autres femmes. Je refusais de la prendre, je n'en avais pas besoin. Mais mon estime de moi-même était réduite à néant.
Je commençais à me rebeller. Je cachais de la nourriture dans la cuisine pour moi seule, afin de ne pas avoir à cuisiner et nettoyer pour lui. Je refusais de prendre soin de ses animaux de compagnie, j'insistais sur le fait que c'était sa responsabilité. Je cédais finalement pour la santé des animaux, et abandonnais ma grève. »


N'essayez pas de me faire passer pour un complet mysogine. Un beauf de base. Je ne vous ai jamais demandé de prendre la pilule c'est vous qui consideriez la prendre pour REGULER vos dérèglements hormonaux et vos poussées d'acné... N'essayez pas de me faire passer pour un gros macho même si j'admet clairement avoir un sens de l'humour pas politiquement correct du tout.
J'étais très respectueux de vos habitudes corporelles, vous souhaitiez vous soigner avec des moyens naturels, je me revois une fois essayant de vous soigner une de ces fameuses mycoses que « je vous collais » ;) avec vos recettes féministes d'utiliser un yahourt nature.
Je vous avais aussi ramené d'un festival féministe où j'étais parti au canada, des serviettes hygiéniques lavables en machine complètement bio. Et je suis aussi très heureux de ne plus avoir votre coupe menstruelle dégoulinante de sang sur le bord de mon lavabo pendant des jours tous les mois.

Témoignage #6 « Mais je perdais du poids, j’avais constamment mal au ventre : je développais à cause du stress intense de cette période un kyste pour lequel je me retrouvais hospitalisé pendant une semaine. »

Vous avez effectivement perdu du poid, lors de notre rupture qui a pris des semaines, votre nervosité et votre stress en sont la cause, (dans vos email vous ecriviez avoir mal à l'estomac de ne pas me voir et vous pourrez les relire ils sont plus loin) Vous aviez aussi cessée de vous nourrir, vous avez été capable de tout pour me récupérer, en vous négligeant pour symboliser votre mal et le mettre en scène et donc vous mettre à porté des conséquences de vos actes. Je ne suis pas du genre à marcher dans ce genre de manipulation. Si vous ne prenez pas soin de vous et que ça vous provoque des kystes c'est votre problème.

Temoignage #6 « En août 2006, il me téléphona en me demandant de changer son billet d'avion pour rentrer des Etats-Unis, où il avait été accusé de viol. J'étais désorientée, je voulais soutenir mon petit ami, mais en tant que féministe, je ne pouvais pas soupçonner des femmes de crier « au loup » lorsqu'elles crient « au viol ». Alors je ne fis rien. Il me demanda d'écrire une déclaration publique afin de le soutenir. Mais je n'en fis rien. »

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"je ne pouvais pas soupçonner des femmes de crier « au loup » lorsqu'elles crient « au viol »"

Vous prenez aujourd'hui le ton de la parfaite féministe, ayant toujours la bonne moralité en sortant (comme un robot qui a donc bien lu son manuel voilà ce que ça fait) la règle d'or "on ne peut pas soupçonner une femme qui crie au viol" mais à l'époque votre discours était tout autre.

J'étais dévasté. En train de subir une chasse à l'homme violente et injuste, et chaque jour tout le monde était plus immonde. Nous en parlions en chat'. Dans celui ci quelqu'unE avait balancé des e-mails incluant des détails privés et vraiment de l'ordre de l'intime pour une personne trans' avec mon nom de naissance:

  • Chat
moi: Elle a donné mon nom de naissance
Vous: OH MY GOD
OH god
Il n'y a pas d'excuse c'est trop fucked up!
moi: Je me sens complètement envahi dans ma vie privée, dans tout, depuis le début de tout ça, on me traite comme de la merde, on me manque de respect, on me harcèle.
18:31
Vous: C'est l'une de ces histoires où la personne est jugée coupable tant qu'elle n'a pas prouvée son innocence, tu es harcelé comme si tu avais Fait ces choses
moi: Je hais le monde.
Vous: mais tu ne les AS PAS FAIT. Alors c'est horrible que tu sois traité comme ça, qu'on te balance autant de merde.
Tu n'as pas fait ces choses et un jour tu vas laver ton nom, quand tu sera suffisement fort,
les gens qui t'aiment, qui te connaissent et qui t'aiment croient en toi.
C'est trop à vivre. C'est tellement étrange ce qu'il se passe quand on est visible. Tu es diabolique avant d'être quelqu'un de connu.
moi: Aimer le sexe et avoir des aventures, être un homme, être connu, j'en ai tellement marre. Je vais me retirer. Arrêter d'être queer. Je vais devenir straight sur l'instant.
Je ne veux plus aller a aucun évènements queer.
Vous: Tu n'y es pas obligé. C'est de l'art de merde de toute façon. A l'exception de Betty Craker et de la Poupée qui Hurle.

Témoignage #6 « Il m'assurait que seule moi pouvait le comprendre, et le connaissait vraiment. Que sous ses extérieurs rudes se cachait un ours en peluche, un petit garçon abandonné qui avait besoin de moi. »

Je ne vous assurais de rien, il suffit de me fréquenter pour connaître ma sensibilité que je ne cache pas. Ce coté fragile vous convenait bien aussi parce qu'il vous permettait d'être infirmière, celle qui prend soin de l'autre, la gentille, l'attentionnée, au moyen de l'emprise que la sauveuse, la soigneuse a sur la personne fragile, et dont vous n'ignorez rien.

  • Chat'
Vous:mais tu es un force, les gens ne te comprends pas
moi: je suis pas fort.
j'ai l'air fort.
Vous: je sais mon coeur, tu es un petit garcon
un koala
avec des griffes
mais je peux pas te voir autrement que fort
tu survivre

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Témoignage #6 « J'étais désorientée, je voulais soutenir mon petit ami, mais en tant que féministe, je ne pouvais pas soupçonner des femmes de crier « au loup » lorsqu'elles crient « au viol ». Alors je ne fis rien. Il me demanda d'écrire une déclaration publique afin de le soutenir. Mais je n'en fis rien. »

En vérité c'est vous qui avez proposé de le faire, vous me voyiez sombrer tous les jours, j'étais au fond du gouffre, et vous vouliez être à mes cotés, pouvoir faire quelque chose.
J'étais mal et muré dans mon mal. Je me foutais de tout et rejetais toute tentatives de combattre, et vous c'est vrai vous n'en avez pas écrit un.
Vous en avez écrit 2!

de vous même, voulant donner votre version des choses et par la même vous défendre en tant que femme, en tant qu'artiste, dans la collaboration qui nous unissait. Le premier que vous dites n'avoir jamais écrit, défendait mon travail alors qu'il était attaqué et jugé misogyne et donc moi un violeur. Au passage vous déclarez être en demande d'être prise en photos dans des mises en scène que vous orchestrez, et admettez être exhibitionniste.

  • Vous
19/08/06
L. photo statement.

Malheureusement des gens ont donné du travail de K. une lecture négative; particulièrement sur sa représentation des femmes. En tant que sujet du travail de K. je peux attester que les images sur lesquelles nous avons collaborés ne sont pas SA vision, mais la synergie entre mes idées et désirs, et son talent. Je suis fière du travail que nous avons crée jusqu'à ce jour et je veux continuer notre collaboration.

Je suis beaucoup de chose: une Fem féroce, une female, une artiste performeuse, une performeuse burlesque, une activiste, une narcissique, une exhibitionist, une catholique en récupération, une bottom, une exploratrice du genre, qui a un goût prononcé pour ce qui est tordu et ce qui est traditionnel. Dans beaucoup de mes réalisation artistique j'explore la performance du genre, les préjugés, et la sexualité. Ces thèmes ressortent sur des images, telle que la pin up kinky, la martyr, la femme à barbe, et les tendres images qui célèbre une suspension de bondage fait à la maison ou une éjaculation féminine. C'est moi le modèle, qui décide comment je veux être prise en photo, quels aspect de moi, mes désirs, mes démons, mon corps, je veux partager dans un photoshoot. Je vois K. comme le premier niveau du voyeur (toujours respectueux et disponible), et le voyeur inconnu (qui ajoute de l'excitation et de la postérité) créent un ménage à trois où chaque partenaire ajoute sa perspective, amène son expérience au travail qui ultimement existe par lui même.

Alors s'il vous plait, considérez son humble origine, l'amour et le courage entre le modèle et le photographe d'explorer et de se challenger, et la généreuse invitation à vous le public en qui je fais confiance pour voir ce travail les yeux ouverts.

De fait, ça ne marche pas de simplement dire d'une photo qu'elle est misogyne. Dites de moi, la modèle qui explore sa victime intérieur, sa salope, son glouton, sa princesse, sa romantique, sa femme fatale, son enfant, sa mère, sa perverse, ou toute autre facette de moi, la misogyne. Et ensuite dites de K. pour simplement le capturer qu'il est misogyne. Mais n'oubliez pas de dire de vous, parce que vous regardez, que vous êtes misogyne.

L.

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Et voici le deuxième que vous jurez n'avoir jamais écrit.

  • Vous
Le 23/10/06
Ces accusations sont intenses, choquantes, et fausses. J'ai lu les témoignages et oui, ce sont des histoires terrifiantes, mais ça n'est que ça des histoires. De la réalité transformé. Il y a d'autres fait, comme le fait que ces personnes anonymes se connaissent et sont trois amies. Deux d'entre elles sont des photographes aspirants et des amantes rejetées. Et il y a un texto d'invitation qui existe qui défait les accusations de « viol pendant le sommeil ». Ces histoires sont des fabrications déviées de sexe consensuel. Rien que la corpulence physique entre l'accusatrice et l'accusé rend ces histoires dures à croire. Et c'est aussi vrai que bien qu'une plainte ai été déposée, aucun dossier à charges n'a été monté contre l'accusé. Ce sont des attaques motivés politiquement et socialement contre « l' Homme » qui est représenté par la cible facile de la communauté queer, un FTM.

K. encaisse beaucoup de choses pour être qui il est, un mâle masculin qui est ouvertement sexuel. Les féministes en ont fait leur antithèse. Mais il ne le provoque pas lui même c'est leur préjugés hétéro normatifs, chrétiens, monogames qui en font le méchant. K. est éthique et ouvert, et ne participe que dans du Sexe et de l'Echange de Pouvoir Consensuels. Alors oui peut être qu'il parle sexuellement et qu'il presse une fille contre un mur mais c'est une scène négocié où les deux partenaires se sont mis d'accord pour jouer des rôles. Comme dans la plupart des rapports sexuels une personne joue l'agresseur et l'autre le récepteur, et il peuvent être aussi bien homme que femme, pénétrantE ou pénétréE. Et c'est K. qui a le rôle de l'actif donc celui qui prend le plus grand risque en tant que partenaire qui joue le rôle du dominant puisqu'après la fille peut toujours crier « au loup », et c'est ce qui s'est passé dans ces histoires de viol. Elles ont transformé des rapports consensuels en autre chose pour des raisons personnelles, sociales, et de l'attention politique. Et c'est clairement visibles puisque leurs attaques ne sont pas dirigés contre le fait de sortir avec K. mais de boycotter son travail pro FTM.

Je suis en relation intime avec K. depuis longtemps. Et ca ne me rend pas aveugle à ses erreurs et ses défauts, mais ces accusations ne sont que ça, des accusation, pas des crimes commis. Sa seule erreur était de faire confiance à ces filles d'être capable d'assumer leur désir et leur préférences sexuelles, de ne pas se sentir mal à l'aise le lendemain de leur baise, de l'énergie masculine dominante de K. Je connais le vrai K. Je sais à quel point il est bon et attentionné, et authentique. Il est particulièrement intelligent et extrêmement honnête et intuitif. Il a toujours mérité la confiance profonde que j'ai mis en lui pour mon bien personnel et physique en tant que sa partenaire de jeu soumise. Pas le personnage macho de ses photos. Et pas le méchant que chacun essaye de faire de lui pour leur propres raisons.

Alors avant de juger cette situation, sachez qu'il y a un autre crime à considérer celui du harcèlement, de la diffamation volontaire de ces témoignages.

Il y a deux versions à chaque histoire.

L.

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Ca me laisse tétanisé de voir comment vous vous en êtes inspiré puisqu'a ce jour vous vous êtes calquée sur ces témoignages pour écrire et orchestrer le votre, bien sur comme ça c'était pour vous beaucoup plus facile. Vous disiez ceci dit beaucoup de choses vraies dans votre témoignage de 2006, comme le fait que ces personnes sont des artistes féministes queer. Avec qui entre temps vous avez depuis formé une Fem connection internationale et partagez projet et spectacles. Vous êtes désormais une vraie petite mafia.
Fem solidarity, hypocrisie, ou vrai auto endoctrinement, pratique puisque ce genre de groupe vous offre une palette d'outils et de justifications incensées et un confort puisque quelqu'un qui se dit être victime à forcément raison et qu'on la croit sans conditions parce que « ne pas croire sans conditions » c'est reproduire de la violence faites aux femmes. Est ce que vous réalisez seulement les dangers de vos protocoles. Ils sont une porte ouverte à tous le genre d'abus minable de ce genre. Bien sur en tant que femmes vous en etes plus protégées que les hommes bio, ou les FtMs dans notre communauté, mais ces methodes font que n'importe qui peut lancer une cabale contre n'importe qui sans avoir à se justifier!!
Les victimes sont par nature incapable de mentir. Surtout pas les femmes et les enfants. Ces derniers qui sont devenus les principaux outils de chantages dégueulasse des mariages qui finissent mal et dont les mères les persuadent d'accuser leur pere d'abus sexuel pour les leur enlever définitivement et se venger au passage!

Témoignage #6: « En septembre 2006, il noua une nouvelle relation avec une autre femme, et lorsque je protestai, il jeta toute la vaisselle de son petit déjeuner sur moi avec tellement de force que cela eut pour effet de m’ouvrir le genou à travers mon jean. J’en porte toujours la cicatrice. J'essayais de partir aussitôt, et il me poursuivit en jetant un sac entier de litière de chat sale sur moi depuis le haut des escaliers. CECI N'ÉTAIT PAS UNE SCÈNE BDSM. Il m’intima de nettoyer les quatre étages de l'immeuble souillés par la litière de chat, avant que les voisins s'aperçoivent de ce qui s'était passé. J'AVAIS PEUR POUR MA VIE. Et je fis ce qu'il me dit de faire. »

Quand vous êtes revenue des états unis, notre relation était moribonde. J'étais moribond. Vous pensez que je vous ai trahie et c'est surement vrai: je suis sorti avec une autre, qui était autre chose qu'un one night stand autorisé par nos règles. Apres avoir été boycotté et au milieu de cette chasse à l'homme , j'avais besoin de me retrouver dans quelque chose de safe.
Et safe ça n'était pas avec toi.
Safe, ça n'était pas dans une relation bdsm foireuse, safe ça a été avec elle, qui n'avait rien à voir avec rien et qui me faisait du bien. Je suis tombé amoureux d'elle autant que je voulais fuir tout ce qui me rapprochait de façon tordue à ce dont on m'accusait. Je vous l'ai dit à peine vous étiez rentrée. J'ai assumé. Aucun contrat ne promet que l'on ne va pas tomber amoureux.
Vous symbolisiez tout ce qui me faisait du mal: une personne qui se soumettait pour des mauvaises raisons, je voyais clair à présent dans votre jeu, dans votre adoration, je ne voulais plus faire de bdsm, je ne voulais plus être avec vous, votre daddy, votre quoi que ce soit.
L'épreuve que je traversais faisait de vous une sainte de me soutenir, une victime sublime. Tout le monde vous plaignait, mais l'enfer c'est moi qui le vivais. Tout le monde avait pitié de vous, ça ne faisait que renforcer l'image du méchant que j'avais.
Je ne bougeais plus du lit, je me droguais, j'étais désespéré, en dépression violente. J'ai jeté mon bol de rage une fois contre le mur tellement je me sentais impuissant face cette situation et un morceau vous est arrivé dans le genoux nu.
Vous racontez n'importe quoi ce n'est même pas crédible et je vous invite à mettre en pratiques vos fabrication et d'envoyer un bol en céramique dans le genoux de quelqu'un qui porte un jean dans une surface de petit dejeuner de 3m2 maximum pour voir si ça marche ou si meme il se brise. Ce n'est pas du verre. Je l'ai jeté c'est clair, je fais ça parfois en cas de stress extreme, je l'ai balancé dans le mur, de toute evidence puisqu'un morceau coupa votre genoux nu, si un morceau vous est arrivé dessus c'est qu'il rebondissait de quelque part et que vous n'étiez pas la cible du tir.

Par contre je vous ai jeté cette litière dessus. En pleine engueulade. J'étais ma, frustré et déprimé, avec une litiere dans la main pour la descendre, vous me demandiez de sortir avec une fille de notre connaissance qui « serait un choix parfait » et m'argumentiez ça comme une fille qui demande une bagnole à son pere, vous n'aviez qu'a le faire et ne pas me le dire, ça m'agaçait et j'étais clairement hyper focalisé sur mon propre malheur en ignorant completement le votre, la litère est partie, la violence de l'image de la litière étalée comme ça partout, m'a calmé direct mais c'était trop tard. C'était vraiment atroce comme geste, pour lequel je n'ai aucune excuse quand bien même j'étais déprimé, je le regrette sincerement.

20

Témoignage #6 « Je voudrais tant ne pas avoir été si isolée, si effrayée, et être allée au poste de police le jour même.

Au lieu d'aller porter plainte, j'acceptais de le voir et de recevoir ses excuses. Mais il n’a pas changé de comportement, et quelques jours plus tard il me donna un somnifère et je me réveillais au moment où il essayait de me pénétrer avec son gode. Je me suis débattue, je l'ai repoussé, je me réveillais à nouveau le lendemain dans le salon, épuisée, le corps douloureux, dans un état second . »


C'est faux. Quand vous êtes revenue, c'était fini, pas l'attachement qu'on avait, mais la force de la peur de ce que vous représentiez, et puis l'amour que j'avais pour une autre, avait litéralement enterré le désir que j'avais de vous. ca vous mettais en rage, je vous rejetais physiquement, je ne voulais pas de votre nudité ou toucher votre corps, et je pense que c'était dur à vivre, pas valorisant, d'autant plus qu'il y en avait une autre avec qui justement le sexe était un vrai refuge.
Et je suis devenu un vrai connard plus les jours passaient clairement, qui ne cessait de vous rejeter, et ne vous repris jamais. Vous pouvez inventez n'importe quoi aujourd'hui, en tout cas voila encore des extrait de nos échanges qui en témoignent clairement (et de ma connarderie et du fait que je ne vous lez plus):

  • Chat le 12/10:
Vous: J'ai une super bonne nouvelle tu veux l'entendre?
moi: mouais...
Vous: j y vais à Stockholm, Suede en Novembre
moi: ok
pour quoi?
Vous: hootchy kootchy festival, en l'honneur de betty page pour du burlesque
Pourquoi ne dis tu pas « wahou c'est génial »?
moi: parce que je suis français.
12:46
Vous: Alors quoi? Tu ne veux pas être heureux pour moi?
moi: Etre heureux pour quelqu'un c'est un mensonge.
C'est génial
super
fabuleux
wahou
ouhouh
12:48
Je suis content pour toi mais je ne vois pas l'intérêt de dire ce genre de choses. Tout le monde se réjouit pour tout le monde alors tu devrais aller le dire à tout le monde pour qu'ils te montent un mur de joie narcissique.
Vous: Bonjour mr. le nihilist
moi: Tout le monde sera content pour toi.
12:50
Vous: Pourquoi est ce que c'est une dispute?
moi: Je ne veux plus entendre parler de toi
Vous: Mais est ce que ça veut dire qu'on va arreter de partager nos vie c'est ça?
moi: G. (une ex devenue une amie proche) ne me dirait jamais rien que je ne veuille pas entendre
Je te laisse tout le reste de Paris.
12:52
Vous: Est ce que tu te sens mal à chaque fois que parle avec moi?
moi: Oui
Mais on ne l'exprime pas de la même façon
Je préfèrerai juste que tu n'existes pas.
Vous: Ce n'est pas le même sentiment n'est ce pas ou bien est ce que ce n'est juste pas la même expression de ce sentiment?
Je suis tellement naïve de croire que nous allons simplement changer d'une chose à une autre sans douleur.
moi: La vérité c'est que je ne peux pas être heureux pour toi pour rien.
Parce que je ne suis heureux de rien.
Je n'ai pas de bonheur.
Alors évidement pas pour qui que ce soit.
Vous: Qu'as tu effacé?
moi: Je ne sais pas.
12:58
Vous: Je ne te rend pas heureux on dirait que je n'ai pas une influence positive sur ta vie.
12:59
moi: Tu l'as laissée.
Vous: Et l'effet que ça a sur notre relation est douloureuse maintenant.
Quand?
13:00
moi: et bien moi non plus.
Je me sens abandonné.
13:01
Vous: Je ne t'abandonne pas.
moi: Le résultat est le même.
Vous: Tu as cessé de m'aimer.
moi: J'ai cessé d'être attiré par toi.

21

Un autre où je dis clairement que je n'ai pas envie de sexe avec vous et où vous cherchez sans cesse à le provoquer alors que je vous rejette. Je vous l'avais écrit parce que vous étiez venue faire des photos chez moi tard et je n'avais pas réalisé qu'il restait visibles des traces de ma nuit avec ma nouvelle copine. C'était un oubli pas cool, et j'en étais désolé mais vous ne respectiez pas mon besoin d'espace dans cette rupture difficile:

  • moi
Le 18/10
sujet: Tonight
"Je suis vraiment désolé pour cette erreur terrible, c'était vraiment pas cool, indélicat, et je me sens vraiment horrible à cause de ça, je n'avais vraiment pas réalisé, et je n'ai aucune excuse pour ça. Et j'aurai été vraiment désolé et apologétique si tu n'avais pas commencé à me crier dessus des choses complètement déplacées.

J'avais vraiment envie de te voir, je t'ai fait un gâteau, j'avais fini de bosser pour que nous puissions avoir du temps ensemble, mais je suis tellement déprimé que j'ai oublié tout mon bordel. Et je réagi très mal aux hurlements et aux accusations.

Je suis désolé, je ne peux vraiment rien dire de plus, je comprend à quel point ça a du être douloureux et je me sens vraiment minable.

Mais tous tes hurlements m'ont agressés, et n'étaient pas justifiés du tout. Mes photos sont mon jardin à moi, pour être respectueux je t'ai dit que je ne voulais pas te photographier avec un harnais parce que je venais d'en faire avec elle et ton « Je suis une Fem et elle c'est une salope de lesbienne » était vraiment bizarre. C'est toi qui tenait tant que ça a être une lesbienne à une période de ta vie, avec des drapeaux gays et tout, j'ai réagi il y a pas longtemps sur internet à des trans qui s'attaquaient sur leur identité trans, en s'appelant avec des pronoms féminin et en décidant de qui était trans et qui ne l'était pas, et je trouve que ta remarque est du même genre, seulement ce n'est pas sur l'identité trans mais l'identité Fem. Et je trouve que c'est fucked up.

Je veux travailler avec toi et j'avais raison, minuit n'est pas un bon moment pour le faire. Et que tu dormes à la maison n'est pas une bonne idée non plus. Je ne crois pas que nous devrions coucher dans le même lit, c'est mon espace et je ne veux pas que tu cherches partout des traces de ma vie sexuelle.
Je comprend ton attitude, et je ferai pareil et peut être plus encore si j'étais à ta place, mais si tu te mets deux minutes à ma place, tu comprendrai que je ne peux pas accepter ce genre d'attitudes.
Cette invasion.
Tes attentes constantes.
Ces attitudes bizarres. Je sens que tu as envie de moi, ça me rend mal à l'aise quand tu essayes de m'embrasser.
Je t'aime, tu comptes à mes yeux mais ce n'est pas ce que je veux.
Ca ne marche pas, et ça ne marchera pas parce que nous n'avons pas les mêmes attentes. Nous ne sommes plus sur la même dynamique, et on a du ressentiment l'un pour l'autre, trop pour qu'une relation soit saine.
Je vois que tu me tiens responsable de tout, tomber amoureux, ne pas être capable d'être sexuel avec toi, ne plus vouloir de cette relation, et tu ne te poses pas les vraies questions, parce que y réponds par « c'est à cause de la fille » est super confortable. Ca fait que rien n'est de ta faute.
Tu crois que ça ne me fait rien de te perdre et c'est faux.
C'est grave.
Mais je ne veux pas ce que tu veux.
Je n'écris pas ça en étant en colère ou avec les ressentis que j'avais ce soir, je ne veux pas être coupable non plus. Je peux écrire par amour et envie que les choses soient bien.
Si tu veux faire des photos de Betty Craker je suis là pour toi, tu me dis que je ne suis jamais là pour toi mais putain la semaine dernière j'était là pour te pacser à ta demande, pour lire toute la documentation, je viens t'encourager et te supporter, même si je suis déprimé j'essaye de ne pas l'utiliser pour obtenir des choses parce que « tu essayes d'être là pour moi ».
tu n'essayes pas d'être là pour moi. Tu essaye de me récupérer. En te foutant complètement de ce que je peux bien vivre. Et je ne te demande rien, je ne demande rien à personne, c'est moi qui me défend de prendre de la drogue, c'est moi qui me défend de prendre des médocs, de ne pas me détruire ou d'avoir envie de tuer tout le monde, c'est moi qui m'aide à avaler ce qu'on m'envoie dans la gueule.
Ce n'est pas toi et tu n'es pas là et je ne t'en veux pas. Je ne te demande pas d'être là, mais quand tu arrives « Pour être là » et que d'un seul coup tu attends des choses de moi ce n'est pas juste.
Je comprend vraiment ta situation, et j'essaye d'être attentionné, mais attentionné ne veux pas me dire me sacrifier, me dénigrer, te mentir ou me mentir à moi, et je sais que c'est peut être ce que tu fait pour les autres mais je ne suis pas comme ça. Ca ne marche pas, c'est un mensonge.
Je suis honnête avec toi, je te dis ce que je ressens et je ne veux pas te blesser bien que la réalité de mes sentiments soient dure pour toi. Tu es très violente. Tu as cette énergie qui me fait super peur.
Tu es agressive et on a déjà parlé de ça. Tu me balances ton agressivité dans la gueule et d'un seul coup tu t'attend à ce que je soit gentil, que je sois ceci ou cela... Et bien ça me fait juste peur, ça me fait paniquer, ça m'agresse, et ça me donne envie de mettre de la distance entre nous.
Je suis toujours clair quand à ma relation à toi, ce que je ressens, ce que je veux, ne veux pas etc... je ne veux pas de toi que tu sois quoi que ce soit, je comprend que si ça se trouve on va se perdre, mais si ça arrive je l'accepterai parce que j'ai fais tout ce que j'ai pu pour que ça marche, je t'ai aimé et respectée, j'ai été honnête et attentionné.
Ce soir j'ai fait un oubli terrible et je me sens vraiment mal. J'imagine à quel point ça a du te blesser et je suis vraiment désolé pour ça, j'étais complètement ailleurs. J'ai essayé d'être gentil, quand tu as voulu me rejoindre tard après les kisses, j'ai essayé de te donner ce que tu voulais, je t'ai fait un gâteau, on a maté des films, on a fait du shopping, mais ça ne peut pas marcher, tu t'accroches trop à tes attentes et à ta colère. Et on ne peut pas être intimes, et entrer dans l'espace de l'autre. Nous ne sommes pas amis, nous ne sommes plus amants, c'est un état transitionnel que tu refuses. Et en le refusant ça nous met juste dans une très mauvaise position où ça détruit toutes les possibilités de partager quelque chose.
Et je ne veux pas ça.
Alors je suis là pour toi pour des choses professionnelles. Et t'aider à rester en france si tu as besoin. Je t'aiderai à faire des cartes de visites, on aura des rendez vous pour faire des photos. Des rendez vous d'une heure où ça sera purement professionnel aussi professionnel que si un journaliste venait m'interviewer, ça veut dire que mon espace sera rangé et ça veut dire aussi que tu ne franchira pas la limite du professionnel en me posant des questions personnelles.

Il faut que nous soyons créatifs et positifs dans nos vies, je suis vraiment heureux que tu performes de plus en plus et que tu as des projets qui te tiennent à coeur, et je veux vraiment te soutenir là dedans.
Malheureusement je ne peux pas t'aider à te sentir mieux dans ta vie, et tu ne peux pas m'aider me sentir mieux dans la mienne non plus.
Restons professionnel. On a besoin de voir de nouvelles choses naitre de notre relation.
Je suis vraiment désolé parce que je peux imaginer tes sentiments ce soir.
Vraiment désolé.
Mais ça ne peut pas être une raison pour de la haine déplacée et des agressions.

La réalité c'était ça. Vous étiez pressante et agressive et j'essayai qu'on s'en sorte et j'assumai ce que je faisais, je vous disais clairement mes sentiments, mes excuses et mes limites, et vous n'acceptiez pas. Ces emails étaient d'octobre, j'ai volontairement commencé par la fin pour montrer que j'ai été jusqu'à la fin de notre relation constant dans mon non desir de vous. Voici un email de processing entre nous qui date du 12/08.
On y parle de notre relation, de votre codépendance, j'ai ouvert les yeux vous aussi, je vous dis pourquoi au dela de la fin de notre histoire je ne peux pas être pres de vous en ce moment que vous re interpretez aujourd'hui par:

22

Témoignage #6: « Mais il disait aussi que je faisais ressortir le pire de lui-même, que je le rendais cruel et haineux, que je le menais à me maltraiter. Alors je lui inventais des excuses, pour l’excuser à mes propres yeux et aux yeux de tout le monde. »

  • Vous:
Après la tempête
12/08/06
>>----Je suis calmée maintenant. Nous avons convenu de communiquer par email sur les choses difficiles alors je t'envoie un email. Je veux dire que je pense que tu es merveilleux. L'expérience que j'ai de toi ainsi que la façon dont je te vois est positive. Bien que nous sommes a une période difficile je tiens tellement à toi et je veux rester ouverte pour essayer d'arranger les choses entre nous.


>> Je suis désolée de ne pas pouvoir venir cuisiner, laver, te masser les fesses ou te sucer et puis être silencieuse quand tu travaille ou socialise. Tu sais un peu comme une bonne que tu appellerai quand tu veux. Je sais que ça serait beaucoup plus cool si tu pouvais me mettre de coté quand tu ne veux pas de moi, mais je viens réelle, une personne complete qui voit les relations comme des échanges, donner et autant que pendre.

>>Mais c'est le début (*de notre rupture), qui d'apres notre experience à toujours été délicat. Et en plus de ça ta situation très difficile et ma démarche de prendre soin de moi. Et ça ne fait que 3 jours bébé, ce n'est pas beaucoup de temps, 3 jours trèèèès longs.

>>En dessous, sont mes réaction initiales après notre engueulade:

« Tu dois respecter que je n'ai pas envie de sexe avec toi »
1. Oui, mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas avoir de ressentiment parce que tu n'as pas envie
2. Tu as envie de baiser, simplement pas avec moi.

"Tu es toujours la victime et ça me fait toujours passer pour le méchant"
1. C'est une logique fucked up. Tu passes pour le méchant aupres de qui? Qui juge?
Je ne pense pas ça tu ne devrais pas penser ça.
2. Pourquoi est ce que je suis vu comme une victime? Parce que je pleure? Et bien toi tu t'énerves tu deviens froid et détaché. Je crie quand j'ai l'impression de ne pas être entendue. Tu ne m'écoutais pas. J'avais l'impression que tu projetais tes sentiments sur moi. Je n'ai pas d'autre moyen de communiquer alors je hurle. Peut etre que si tu pleurais on aurait l'air tous les deux de victimes?
3. Je ne suis pas une victime, je suis ta partenaire, et alors que je te soutient dans tes difficultés je ne vais plus ignorer mes propres problèmes ( et donc ne pas être une victime) Je sais que tu as peur que je te trahisse, ou simplement que je te represente mal mais je ne ferai jamais ça.

Je n'éclate pas systématiquement aux mauvais moment, c'est toi qui balance des choses compliquées au mauvais moment. Je ne peux pas mettre mes sentiments de coté. Je ne vais pas mentir.

Quand tu me balances les mots « Prend un amant », ça n'est pas une solution, ou un remede. Je ne veux pas d'amants, je veux être amoureuse. Je veux de l'intimité. Je veux essayer de réparer les choses avec la personne que j'aime jusqu'à ce qu'on soit tous les deux heureux, satisfaits et supportés dans cette relation. J'ai toujours été une personne monogame. J'ai été monogame pendant 8 mois dans cette relation, ça ne veux pas dire que je refuse ou suis incapable d'être autrement, mais c'est une décision réfléchie.
C'était une bonne décision que je ne t'accompagne pas, ça nous aurait mis tous les deux mal à l'aise, j'étais hyper stréssée alors j'ai préféré prendre du temps toute seule pour dealer avec tout ça. Je n'ai pas fait une scene jusqu'à ce que cette décision evidente soit appellé théatrale.

Je sais que tu traverses des choses difficiles, et qu'ils affectent grandement ta vie. Et Je t'aime. Even messy hurt you.

Nous savons tous les deux que me nier pour toi n'es pas une solution, ça te fais culpabiliser et moi me fait t'en vouloir, et c'est juste cette bonne vieille codépendance qui ramène sa sale gueule. Alors c'est pourquoi je te dis ce que je trouve important, necessaire ou négociable. Alors peut etre qu'on pourra discuter nos problèmes individuel de couple et arriver à un bien mutuel.

with love,

L.

23

Je vous répondais:
  • Moi
L,

J'admet que je te renvoies mes problèmes je suis persécuté, on me voit comme le méchant et les gentilles filles vous donnent toujours l'air d'un méchant. Les gentilles filles aux yeux bleus pleins de larmes vous feront toujours passer pour quelqu'un d'horrible.

Je découvre à peine qu'en étant un mec je serais toujours le méchant. Que j'aurai toujours l'air suspicieux dans un scénario où la fille est triste. Les mecs comme moi en tout cas. Ca serait différent si j'étais un gentil geek à lunettes mais je ne le suis pas. Alors voilà je deteste les filles aux yeux bleus qui pleurent, qui sont tristes et en demande.
Parce que tu as l'air d'un ange et que ça me donne l'air diabolique. Ce n'est pas une logique tordue L. c'est juste comme ça.
Je ne veux vraiment pas te faire du mal. Et ça me fait peur, je ne veux pas être responsable de la mort de bambi en plus de tout ca qu'on me reproche.
Ca m'a fait pareil la derniere fois, j'avais juste tellement de pression sur moi que je n'arrivais pas à avoir envie de toi. (*en revenant d'un voyage a seattle en avril l'éloignement me convenait en revenant j'étais détaché) C'est impossible que ça vienne naturellement, tu viens de déménager du Kentucky pour être avec moi (même si tu dis que non c'est vraiment comme ça que je le ressens) il faut que je te rende heureuse, il faut que je soit à la hauteur du déménégement, je dois être un super petit ami et il faut que ta vie soit fun, alors que ça n'est pas du tout mon problème, je crois que les gens sont responsables de leur propres bonheur... mais j'ai la pression quand même.
Je sais que tu as envie de moi. Tu me veux teeeeellement.
Tu veux que je te baise.
Moimoimoi.
Tu trouves ça excitant mais moi je me sens pressé. Etre responsable de ton plaisir même quand je ne suis pas là, toutes tes virginités, être celui qui detient la clef du plaisir.
Est ce que ça m'excite encore? Je ne sais pas, je ne pense pas.
Je ressens la pression de te devoir de te baiser. C'est tellement attendu, il faut que ça se passe, on attend que ça se passe. C'est pas spontané. Je sais que tu me veux, je suis là avec un désir qui ne tiens pas, ça ne serait pas si compliqué si tu n'avais pas autant envie de moi.
Ca serait pas si bancal. Le plus tu me veux le moins j'ai envie. Oui je panique comme un gamin je suis comme ça je panique.
Hier quand je t'ai dis de me sucer c'était pour toi, j'essayai qu'il se passe quelque chose. Ca me fait chier que tu considère que je le faisais pour moi alors que j'essayais de te donner quelque chose, un truc intime, plus intime que me branler. Te laisser me toucher c'est toujours quelque chose que je donne pas quelque chose que je prend parce que ça n'a jamais été facile de le faire. Et meme si aujourd'hui je n'ai plus de complexe physique dans ma tête si je laisse une amante me toucher c'est toujours une faveur. J'étais stone avant alors l'acces à mon corps est un cadeau, un échange. C'est mutuel pas un truc que je prend. C'est surement pourquoi je met l'oral sex dans la liste des « rewards » parce que l'histoire derrière vient d'un très long chemin pour ouvrir l'acces à mon corps.
Et j'essayai qu'on se reconnecte comme ça.

Il y a plein de choses mélangées.

Il y a ça.

Il y a le fait que du à cette situation fucked up je ne suis pas sur d'avoir envie de baiser qui que ce soit qui ne soit pas en contrôle de sa sexualité.

Il y a le manque de confiance qui vient de la relation qu'on a eu et des roles qu'on a joué avec amour et desir, le rôle play qu'on avait me font flipper. Ca me fait autant flipper que quand tu me demandes de prendre des photos de toi attachée dans une cave. Ca va être vu de façon tordue et je ne peux pas le faire sans y penser même si je sais que c'est consensuel et meme je pense que je peux dire que ça vient de toi mais le sexe consensuel que j'avais a été utilisé contre moi, mes images sont réinterprétées, je ne me sens pas safe, que ce soit toi qui puisse dire un jour « c'est lui qui a fait ça « ou quelqu'un qui dise que je t'ai fait ça elle ne voulait pas ou n'était pas capable de choisir, ou en déni, ou n'importe quelle connerie.

Je suis pas un mur de confiance, les gens me touchent, et je fais attention a toi, j'ai toujours fait gaffe à toi, j'ai toujours fait gaffe à ta sécurité quand on baisait, j'ai toujours essayé de deviner quand ça ne serait plus ok parce que j'avais l'impression que tu ne serais pas capable de donner ton safeword ou de dire que t'aime pas, depuis le début qu'on essaye des trucs parce que je sais que tu es co dépendante et que je ne voudrai pas que tu dises oui à la place de non.

Tu es en train de devenir indépendante et j'en suis hyper content je l'ai toujours encouragé, mais le fait est que tu l'es pas encore et que j'ai peur que tu fasses des trucs pour moi, par sacrifice.

Je t'ai dis de prendre un amant et je sais que c'est pas facile, pas facile à entendre mais je t'ai balancé ça comme ça parce que je ne veux plus être responsable, je ne veux plus que ça soit mon boulot. Je ne veux plus être sous la pression de ton désir, je veux que ça finisse, et oui la situation n'est pas équilibrée parce que j'ai eu des amantes. Je ne suis pas un monogame en série comme toi, avoir des amantes est important pour moi à plein de niveaux. Et me reserver pour toi ne me protege pas de rencontrer quelqu'un ou d'aimer quelqu'un, toi qui es monogame ça peut tout autant t'arriver. Je sais que ça me permet de ne pas me monter la tête sur quelqu'un qui me plait ou des experiences que j'aimerai vivre. Je suis composé de différentes energie et j'ai besoin d'être « passif » de temps en temps, de me sentir petit et protégé, et de prendre des vacances en dehors d'être un daddy.

Je sais que tu veux des calins et je n'en ai vraiment aucune envie, que tu ne regles pas tes besoins toute seule me fait culpabiliser.

C'est une situation pas equilibrée et compliquée, alors ouais peut etre que te dire de trouver une amante n'est pas une solution mais ce que l'on vit n'est pas une solution. Ni sain pour toi et moi.

(…)

Je t'aime et j'ai l'impression qu'on devrait parler de tout ceci.
J'ai un dernier truc à dire, tu es super agressive et je sais que tu réagit de cette façon pour exprimer tes sentiment mais ça nous met dans un climat hyper tendu et nous rend nerveux en permanence. Je deteste ça, ça me renferme. Je ne peux plus discuter apres, je ne supporte pas les cris et les les hurlements, ni les gestes nerveux comme quand tu tapes des pieds sur le sol que tu claques les portes et autres et ça ne date pas d'hier. J'apprecierai que tu contrôles ou exprime tes sentiments différement parce que ça fout en l'air toute la communication qu'on pourrait avoir.
xx

K.

voilà ce qu'on a fait pendant des mois. Ca a toujours été ça. J'étais avec une autre, vous ne vouliez pas vous adapter, vous essayiez de me reprendre avec des pretextes de boulot:

24

  • Echanges en chat.
17/10
Vous: J'ai besoin de ton aide, parce que les suédois me demandent des photos presse et j'ai besoin de prendre des photos.
moi: L'après midi c'est entre 13h et 19h. Alors quand tu dis après midi, il faut que ça veuille dire après midi, et je n'aurai pas à changer de réponse.
Vous: Ok, j'ai dis que je ne pouvais pas venir l'après midi.
Est ce que je peux venir la nuit?
On peut prendre des photos et mater la télé.
moi: oh pardon c'est mon erreur.
Non tu ne peux pas.
Vous: k...*
moi: non.
Je ne suis pas contre te voir le soir. Il faut que nous en parlions pour être surs que ça va marcher et je ne crois pas que dormir ensemble soit une bonne idée.
Et mes soirs ne débutent pas à 23h.
Alors non.
12:10
Vous: Qu'est ce que tu veux dire par « mes soirs ne débutent pas à 23h » ?
moi: ça veut dire que c'est trop tard.
Je n' veux pas prendre de photos à 23h
jamais.
Vous: oh
moi: Ce n'est pas une heure appropriée.
Alors j'ai du temps demain, mais pas au début de l'après midi plus vers la fin, ce qui ne marchera peut etre pas puisque tu travailles.
Vous: Mercredi je travaille, est ce qu'on peut dire jeudi?
Mais décidons d'une heure maintenant et d'un thème pour les photos.
moi: Oui on peut.

Je vous disais que ça ne marchait pas et que je ne supportait pas la déception et la douleur que vos attentes déplacées provoquaient.

25/10
moi: J'en ai marre d'être décevant ou blessant.
Vous: Ce n'est pas du tout ce que je veux.
13:24
moi: Oui mais c'est ce qui arrive tout le temps alors maintenant je suis vraiment défensif.
13:25
Vous: Je sais.
moi: Alors je ne sais pas. J'ai du travail à faire. Et je suis dans un terrible red day parce que je n'ai pas réussi à m'endormir hier et j'ai passé une nuit de merde.
Vous: fuck
Je veux juste passer encore des moments agréables avec toi, et je voudrai que l'on aille diner quelque part ou qu'on fasse quelque chose demain, mais seulement si tu veux.
Je veux que tu ai envie de passer du temps avec moi, pas te supplier ou le forcer, alors si ce n'est pas un moment agréable j'attendrai un meilleur moment.
moi: Ouais, mais je SAIS que tu n'es pas dans un état stable, que tu peux devenir folle et agressive à tout moment, et aussi je ne veux pas processer notre relation encore et encore, ou en parler etc etc encore et encore. J'ai dit tout ce que j'avais à dire, et j'en ai marre d'en parler.
Ce ne sont pas des moments agréables pour moi. Et tu sais que je ne sais pas faire semblant et faire semblant de discuter d'un truc alors que je sens que le vrai sujet dont tu veux parler est caché dessous est difficile pour moi et ça ne va pas marcher.
Je sais juste qu'il va nous falloir du temps avant d'être capable de communiquer de façon simple.
Mais le point positif c'est que nous avons des projets de boulots ensemble et ça va nous aider.
Vous: okay
13:32
moi: Alors concentrons nous là dessus.

Votre attitude était passive agressive et vous ne respectiez pas mon espace, vous le laisser de coté mais c'est moi qui vous écrivais ça après vos excuse pour m'avoir harcelé:

25

  • Vous:
Excuse moi s'il te plait de t'avoir harcelé

  • moi
13/10/06
Après ce coup de fil, je pense que je ne veux plus jamais te revoir, j'ai besoin d'une pause, je n'aime pas ton attitude et je me sens harcelé, et oppressé, et j'ai mes propres problèmes à gérer et le fait que je me sentes culpabilisé te permet ainsi qu'aux autres à me casser les couilles tout les temps et d'avoir des attitudes abusives vis à vis de moi.
Tu me demandes comme si je te devais quelque chose où j'étais, ce que j'ai fais et avec qui, tu passes sous couvert de bonnes intentions pour vérifier ce que je fais ce n'est PAS OK.
Tu n'es pas encore capable de me respecter moi et ma vie privée, et d'être une bonne personne vis à vis de moi. Et je ne me sens déjà pas bien, et maintenant j'en ai marre.
Que nous parlions est visiblement un pur fantasme et ça te permet de me balancer ton attitude passive agressive et ta colère. Et ça n'est PAS OK.
Je n'ai besoin de personne, je peux prendre soin de moi, j'aimerai que tu sois ce que tu dis, la good food feary, j'aimerai pouvoir venir à tes show et te voir, j'aimerai un tas de choses qui ne se réaliseront pas. Je t'oublierai entièrement.

Vous pouvez bien dire maintenant "J'essayais de m'éloigner de lui. "... C'est moi qui essayai de mettre de la distance mais vous refusiez:

  • Vous
03/11/06
10:17
Vous: Tu es levé tot. Je veux dire Bonjour. Faut que j'y aille, mais je veux que tu m'appelles.

  • Vous
le 09/11/06
dear dear dear,

Je ne sais pas comment tu gère le silence, mais c'est dur de ne pas t'appeler, de ne pas t'écrire, je pense à toi tout le temps, tout le long de ces 7 jours. Je ne sais pas ce qu'il doit arriver dans ce silence, cette absence. J'espère une sorte de guérison, d'apaisement.
Tu n'es jamais loin, parce que je te garde en moi. Ca n'est pas mort, ça n'est pas fini, Je t'aime.

J'ai essayé d'occuper mon temps de façon productive, j'ai décollé le papier peint du living room, j'ai acheté du tissu pour les rideaux, je me sens bien en m'occupant.

J'ai fait deux nouveaux costumes, j'ai chanté au dernier cabaret. Tu me manques terriblement, savoir que tu n'es pas là pour me voir et me soutenir, pour le partager avec moi, m'a fait mal à l'estomac, mais le show s'est bien passé, et je vais à Stockholm ce week end.

J'ai de nouveaux horaires parce que j'ai commencé à travailler pour deux écoles, divisant mon temps entre elles. Mercredi et Vendredi je me lève à 6 heures. Et je travaille jusqu'à 18h. Ce sont des horaires éprouvant mais au moins ils remplissent les jours.

Je pense au projets que nous pourrions faire ensemble, des films, des photos, des gateaux...

Est ce que tu peux me laisser dans ta vie? Est ce qu'il y aurait un endroit safe où nous pourrions exister?
Allez, laisse moi te nourrir, laisse moi te caliner, faisons quelque chose ensemble.

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Je vous répondais cash.

  • moi
09/11/06
Je ne veux pas ça, j'ai écris un message égoïste pour passer quatre minutes loin de mon bavardage mental.
Aujourd'hui je ne vois pas comment on pourrait être dans la vie l'un de l'autre.
Je ne veux pas entendre parler de ta vie, tu ne veux pas entendre parler de la mienne.
On ne peut pas être amis tout de suite, tu n'as aucune envie d'être S ou G (deux ex devenues des amies proches)
Alors.

Voila l'histoire. Cette histoire que vous avez complètement transformée par envie de vengeance, ou juste incapacité à prendre des responsabilités. Heureusement que j'ai gardé nos échanges que vous, vos amies ou votre public ne peuvent pas nier. Notre relation n'était pas parfaite elle était fucked up de plein de façon, j'en suis pas mal responsable, et vous autant que moi.

En aout 2006 nous commencions notre longue et douloureuse séparation, vous m'écriviez:

  • Vous
14/08/06
Sujet: Grace à toi.
>> je ne suis plus la même, je ne regretterai jamais les découvertes fabuleuse que j'ai fait sur moi grâce à toi. Tu m'as tellement donné. J'ai appris sur mon corps, mon désirs, mes peurs, j'ai été brave et confiante, honnête de façon profonde. J'ai appris beaucoup sur mes tabous et mes limites, j'ai appris à sauter d'une montagne et ce que c'était que d'être secourue.

>>J'apprécie le cadeau que tu m'as fait de toi, de ton corps, de partager ton désirs et tes endroits sensibles. Tu m'as laissé entrer et pour ce privilège je te suis reconnaissante pour toujours. Tu m'as laissé partager la route sauvage qu'est ta vie et je me souviendrai toujours de cette excitation.

Tu béni ma vie.

Je t'aime.

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Alors non ceci n'était pas une simple histoire d'amour, c'était une histoire d'amour intense, où nous avons donné beaucoup tous les deux, trop, où nous avons parfois fait n'importe quoi, une histoire qui a été stoppée nette et dont vous me tenez responsable, comme à l'époque, coupable de ne pas vous aimez alors que vous « etiez parfaite », et vous ne compreniez pas pourquoi, d'autant plus que tout le monde rêvait d'une relation avec vous et vous trouvait formidable.
Aujourd'hui encore vous charmez le monde d'un battement de cils. Surement encore plus parceque cette relation nous a blessé.
Moi en tout cas c'est le cas.
Sachez quand même que je n'ai jamais eu de relation BDSM 24/24 avec qui que ce soit avant ou apres, et que j'ai juste laissé tombé conscient de mes erreurs et des dangers que ce genre de jeu et de relation impliquaient. J'ai très peur de la dépendance des autres.
Vous m'avez aimé et détesté c'est quand vous avez finalement compris en décembre que vous avez commencé votre silence de haine qui vous fera vous poser en victime aujourd'hui.
Nous étions obligés de nous croiser, et nous travaillions dans la même scène, vous me croisiez avec ma nouvelle petite amie ce qui vous mettait dans des états pas possible de rage, vous l'avez même agressée verbalement et menacée physiquement lors de l'Existrans 2006. Vous n'avez jamais voulu parler, malgré le réseau de soutient qui était le notre et des amis qui se sont proposé en médiateurs.
Et puis vous êtes partie vivre une relation sérieuse avec le garçon FTM pour qui ma précédente copine m'avait quitté, et dont tout le monde dit que nous nous ressemblons...

Dans un message d'octobre vous me disiez qu'il n'était pas question de me laisser filer sans vous battre et vous accrocher avec vos ongles à cette relation. Que les révolutions n'étaient possibles que lorsque le roi perd sa tête. Ce roi c'était moi, ce que vous avez fait de moi, et me couper la tête c'est ce que vous avez tenté de faire en écrivant ce faux témoignage pour vous donner une nouvelle auréole. Vous essayez de vous rendre politiquement intéressantes avec vos petites amies qui mettent tant d'effort à retourner leur vestes et utiliser les autres et leur pseudo engagement.
J'en suis désolé pour vous.

  • Vous
14/10/06
sujet: Lacher prise

>>J'aurai du m'en tenir à mon mot et arrêté de te parler quand j'ai dit que je le ferais. Je dois détruire ce qu'il reste de mes espoirs/besoins/attentes/ et désirs de ma part, et je dois dealer avec mon amour et ma colère. Je ne peux vraiment pas être autrement que folle avec toi. Je n'arrête pas d'essayer mais crois moi ce n'est jamais mon intention de devenir hystérique. Mais je ne peux pas dealer avec la distance entre nous, je ne peux pas accepter les changements de cette relation entre toi et moi, ce qui n'est pas permis, les nouvelles limites.

>>Et j'ai peur que la distance entre nous grandisse, comment si je ne me retiens pas à ma place dans ta vie avec mes ongles, je vais la perdre. Et tu n'aura plus d'intérêt pour moi et bientôt tu dira « beurk » à la simple idée qu'on soit de nouveau ensemble, ou intime, et j'ai peur du vide que tu vas laisser dans ma vie. Comme ça va être effrayant sans le soleil. C'est tellement désorientant de te descendre du piedestal de dieu/maitre/daddy, bébé, le roi normalement est décapité... la révolution à toujours été violente.

>>Quand tu as dit que je ne pouvais pas être une bonne personne dans ta vie en ce moment, je pense que c'est vrai, et je ne pense pas que tu puisses être une bonne personne pour moi non plus. Parce que tu es ma source de douleur, de déception, de confusion, et de colère. Mais tu étais aussi mon partenaire, mon amant, mon meilleur ami, et mon collaborateur artistique, et j'ai l'impression que je me noie sans toi qui rempli tout ces roles dans ma vie, alors j'essaye de m'y accrocher, et je deteste que le plus je le fasse, le pire ça devienne entre nous.

>>Alors oui, j'imagine que le temps est la seule chose qui guérisse n'est ce pas? Je ne veux pas que tu me deteste. Ou que tu ai peur de moi. Je veux que tu te souviennes de comment c'était bon avec moi, alors la prochaine fois que nous serons ensemble ce sera d'un bon endroit.

>>Essayons juste d'être bon l'un pour l'autre, et de se donner de l'espace, pas de demander et prendre. Je ferai de mon mieux pour te donner le tien, en toute bonne foi, et par amour, et tu essayera de faire de même pour moi. Je ne veux pas que l'on se fasse mal. Ca n'est pas nécessaire.

>>Je suis tellement triste et désolée que ça soit devenu ainsi, mais comment peux tu attendre de moi que je te laisse me quitter si facilement sans une bataille? Et cette bataille prend place en moi, avec toi, contre la réalité. J'ai été un bon petit soldat, mais je suis toute ensanglantée et fatiguée, et j'ai besoin de me retirer du champs de bataille, pour un petit repos, accepter de perdre la bataille jusqu'à ce que je me sente mieux. Et que je puisse me sentir bien avec toi.

J'espère en attendant que tu prendra soin de toi, je suis inquiète pour toi. Sois bon avec toi. Et je sais toujours à quel point tu es merveilleux bien que je te haïsse pour le moment.

Wahou, c'est dur rien que de finir ce message, je ne veux pas te laisser partir. Mais c'est le seul choix qu'il me reste n'est ce pas? C'est seulement parce que c'était tellement bon que c'est tellement dur maintenant. J'ai aimé être ta copine bébé. Un jour prochain, j'essayerai d'accepter de n'être que quelque chose de moins pour toi. Et nous pourrons être doux l'un pour l'autre à nouveau.
~L