mardi 6 juillet 2010

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Témoignage #6 « J'étais désorientée, je voulais soutenir mon petit ami, mais en tant que féministe, je ne pouvais pas soupçonner des femmes de crier « au loup » lorsqu'elles crient « au viol ». Alors je ne fis rien. Il me demanda d'écrire une déclaration publique afin de le soutenir. Mais je n'en fis rien. »

En vérité c'est vous qui avez proposé de le faire, vous me voyiez sombrer tous les jours, j'étais au fond du gouffre, et vous vouliez être à mes cotés, pouvoir faire quelque chose.
J'étais mal et muré dans mon mal. Je me foutais de tout et rejetais toute tentatives de combattre, et vous c'est vrai vous n'en avez pas écrit un.
Vous en avez écrit 2!

de vous même, voulant donner votre version des choses et par la même vous défendre en tant que femme, en tant qu'artiste, dans la collaboration qui nous unissait. Le premier que vous dites n'avoir jamais écrit, défendait mon travail alors qu'il était attaqué et jugé misogyne et donc moi un violeur. Au passage vous déclarez être en demande d'être prise en photos dans des mises en scène que vous orchestrez, et admettez être exhibitionniste.

  • Vous
19/08/06
L. photo statement.

Malheureusement des gens ont donné du travail de K. une lecture négative; particulièrement sur sa représentation des femmes. En tant que sujet du travail de K. je peux attester que les images sur lesquelles nous avons collaborés ne sont pas SA vision, mais la synergie entre mes idées et désirs, et son talent. Je suis fière du travail que nous avons crée jusqu'à ce jour et je veux continuer notre collaboration.

Je suis beaucoup de chose: une Fem féroce, une female, une artiste performeuse, une performeuse burlesque, une activiste, une narcissique, une exhibitionist, une catholique en récupération, une bottom, une exploratrice du genre, qui a un goût prononcé pour ce qui est tordu et ce qui est traditionnel. Dans beaucoup de mes réalisation artistique j'explore la performance du genre, les préjugés, et la sexualité. Ces thèmes ressortent sur des images, telle que la pin up kinky, la martyr, la femme à barbe, et les tendres images qui célèbre une suspension de bondage fait à la maison ou une éjaculation féminine. C'est moi le modèle, qui décide comment je veux être prise en photo, quels aspect de moi, mes désirs, mes démons, mon corps, je veux partager dans un photoshoot. Je vois K. comme le premier niveau du voyeur (toujours respectueux et disponible), et le voyeur inconnu (qui ajoute de l'excitation et de la postérité) créent un ménage à trois où chaque partenaire ajoute sa perspective, amène son expérience au travail qui ultimement existe par lui même.

Alors s'il vous plait, considérez son humble origine, l'amour et le courage entre le modèle et le photographe d'explorer et de se challenger, et la généreuse invitation à vous le public en qui je fais confiance pour voir ce travail les yeux ouverts.

De fait, ça ne marche pas de simplement dire d'une photo qu'elle est misogyne. Dites de moi, la modèle qui explore sa victime intérieur, sa salope, son glouton, sa princesse, sa romantique, sa femme fatale, son enfant, sa mère, sa perverse, ou toute autre facette de moi, la misogyne. Et ensuite dites de K. pour simplement le capturer qu'il est misogyne. Mais n'oubliez pas de dire de vous, parce que vous regardez, que vous êtes misogyne.

L.