mardi 6 juillet 2010

05

Je ne voulais pas être dans une relation exclusive.
Et sur ce point j'étais très clair.
Je ne voulais pas être dans une relation exclusive, largement parce que je voyageai beaucoup et que l'été passé ma petite amie m'avait trompé et quitté pendant que j'étais en voyage, avec un de mes ami FtM. Alors j'exprimais clairement quelles étaient mes envies au risque que ça n'ai pas été ok avec vous et que vous n'ayez pas voulu entamer en relation de couple avec moi.
Mais vous étiez d'accord et souhaitiez pouvoir avoir d'autres partenaires aussi alors nous avions discuté et établi nos limites personnelles et le contrat de confiance de notre relation libre.
Vos conditions étaient: C'est ok que tu ai des amantes d'une nuit mais ce n'est pas ok que tu partages une relation amoureuse/sentimentale/serieuse avec quelqu'un d'autre.
Mes conditions étaient: C'est ok que tu ai des amantes, mais ce n'est pas ok que tu couches avec d'autres hommes, trans ou bio, ou avec des butchs ou transgenres.
Et ce qui me semble une regle de base: ce n'est pas ok que tu couches avec mes ami/es ou les gens avec qui je travaille.
Comment est ce que vous voulez faire passer ça pour choquant? Et en plus vous qui avez spécialement inventé la « Femsolidarity » = ne pas coucher avec les amants des copines parce que ça fait super mal???

Paris est grand, vous auriez pu vous trouvez des amantes mais en fait vous n'en avez pas eu le temps puisqu'à peine j'étais parti que vous trahissiez le contrat que nous nous étions fixé en couchant avec unE personne transgenre qui avait plus de moustache que moi, clairement identifiable sur la liste des "non".

Bref, vous avez trahi les limites que nous nous étions fixés, trahi la confiance, limites que je vous avais clairement exposées. J'ai choisi de rompre cette relation directement, et sans attendre. En colère et blessé, je vous voulais hors de ma vie, j'avais mal, et ne voulais plus vous revoir. Et vous squattiez chez moi.

Témoignage #6 « Durant son séjour aux Etats-Unis, j'étais chez lui afin d'avoir accès à internet et chatter avec lui en ligne, et lorsque je lui dis que je venais d'avoir une aventure d'une nuit avec quelqu'un d'autre, il devint agressif et verbalement abusif, et harcela la personne qui gardait la maison en son absence afin de me faire quitter les lieux à 4 heures du matin. »

Vous squattiez mon appartement, vous étiez donc dans mes affaires, dans mon intimité et vous veniez de me tromper. Je vous ai demandé de partir sur le champs, et vous ne vouliez pas, alors j'ai demandé à la personne qui gardait mon appart de vérifier et m'assurer que vous alliez quitter mon espace. Vous aviez une chambre à paris, et vous aviez des taxis. Un non c'est un non il me semble, et vous dire de partir de chez moi était une demande largement légitime au vu de la situation.C'est vraiment l'hopital qui se fout de la charité!

Témoignage #6: « Dès le début de notre relation, il me dit que tout le monde le connaissait et le tenait au courant de tout ce que je pouvais dire ou faire. Il entretenait souvent des relations de pouvoir non équilibré avec ses amis. »

Vous étiez effectivement nouvelle à paris, ou nouvelle au monde, puisqu'il y a une chose récurante dans tous les milieux: les gossips.
Et tout le monde raconte tout sur tout le monde. Tout revient aux oreilles de tout le monde. Et c'est d'ailleurs assez pénible et souvent douloureux la joie que se font certains de vous raconter ce qui va vous faire mal.

Témoignage #6: « J'avais peur de me confier à ses « amis » qui étaient devenus mes nouvelles connaissances, au sujet de mes sentiments et de mes doutes concernant notre relation. Cette peur et cette paranoïa m'est restée pendant des années. »