mardi 6 juillet 2010

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Alors non ceci n'était pas une simple histoire d'amour, c'était une histoire d'amour intense, où nous avons donné beaucoup tous les deux, trop, où nous avons parfois fait n'importe quoi, une histoire qui a été stoppée nette et dont vous me tenez responsable, comme à l'époque, coupable de ne pas vous aimez alors que vous « etiez parfaite », et vous ne compreniez pas pourquoi, d'autant plus que tout le monde rêvait d'une relation avec vous et vous trouvait formidable.
Aujourd'hui encore vous charmez le monde d'un battement de cils. Surement encore plus parceque cette relation nous a blessé.
Moi en tout cas c'est le cas.
Sachez quand même que je n'ai jamais eu de relation BDSM 24/24 avec qui que ce soit avant ou apres, et que j'ai juste laissé tombé conscient de mes erreurs et des dangers que ce genre de jeu et de relation impliquaient. J'ai très peur de la dépendance des autres.
Vous m'avez aimé et détesté c'est quand vous avez finalement compris en décembre que vous avez commencé votre silence de haine qui vous fera vous poser en victime aujourd'hui.
Nous étions obligés de nous croiser, et nous travaillions dans la même scène, vous me croisiez avec ma nouvelle petite amie ce qui vous mettait dans des états pas possible de rage, vous l'avez même agressée verbalement et menacée physiquement lors de l'Existrans 2006. Vous n'avez jamais voulu parler, malgré le réseau de soutient qui était le notre et des amis qui se sont proposé en médiateurs.
Et puis vous êtes partie vivre une relation sérieuse avec le garçon FTM pour qui ma précédente copine m'avait quitté, et dont tout le monde dit que nous nous ressemblons...

Dans un message d'octobre vous me disiez qu'il n'était pas question de me laisser filer sans vous battre et vous accrocher avec vos ongles à cette relation. Que les révolutions n'étaient possibles que lorsque le roi perd sa tête. Ce roi c'était moi, ce que vous avez fait de moi, et me couper la tête c'est ce que vous avez tenté de faire en écrivant ce faux témoignage pour vous donner une nouvelle auréole. Vous essayez de vous rendre politiquement intéressantes avec vos petites amies qui mettent tant d'effort à retourner leur vestes et utiliser les autres et leur pseudo engagement.
J'en suis désolé pour vous.

  • Vous
14/10/06
sujet: Lacher prise

>>J'aurai du m'en tenir à mon mot et arrêté de te parler quand j'ai dit que je le ferais. Je dois détruire ce qu'il reste de mes espoirs/besoins/attentes/ et désirs de ma part, et je dois dealer avec mon amour et ma colère. Je ne peux vraiment pas être autrement que folle avec toi. Je n'arrête pas d'essayer mais crois moi ce n'est jamais mon intention de devenir hystérique. Mais je ne peux pas dealer avec la distance entre nous, je ne peux pas accepter les changements de cette relation entre toi et moi, ce qui n'est pas permis, les nouvelles limites.

>>Et j'ai peur que la distance entre nous grandisse, comment si je ne me retiens pas à ma place dans ta vie avec mes ongles, je vais la perdre. Et tu n'aura plus d'intérêt pour moi et bientôt tu dira « beurk » à la simple idée qu'on soit de nouveau ensemble, ou intime, et j'ai peur du vide que tu vas laisser dans ma vie. Comme ça va être effrayant sans le soleil. C'est tellement désorientant de te descendre du piedestal de dieu/maitre/daddy, bébé, le roi normalement est décapité... la révolution à toujours été violente.

>>Quand tu as dit que je ne pouvais pas être une bonne personne dans ta vie en ce moment, je pense que c'est vrai, et je ne pense pas que tu puisses être une bonne personne pour moi non plus. Parce que tu es ma source de douleur, de déception, de confusion, et de colère. Mais tu étais aussi mon partenaire, mon amant, mon meilleur ami, et mon collaborateur artistique, et j'ai l'impression que je me noie sans toi qui rempli tout ces roles dans ma vie, alors j'essaye de m'y accrocher, et je deteste que le plus je le fasse, le pire ça devienne entre nous.

>>Alors oui, j'imagine que le temps est la seule chose qui guérisse n'est ce pas? Je ne veux pas que tu me deteste. Ou que tu ai peur de moi. Je veux que tu te souviennes de comment c'était bon avec moi, alors la prochaine fois que nous serons ensemble ce sera d'un bon endroit.

>>Essayons juste d'être bon l'un pour l'autre, et de se donner de l'espace, pas de demander et prendre. Je ferai de mon mieux pour te donner le tien, en toute bonne foi, et par amour, et tu essayera de faire de même pour moi. Je ne veux pas que l'on se fasse mal. Ca n'est pas nécessaire.

>>Je suis tellement triste et désolée que ça soit devenu ainsi, mais comment peux tu attendre de moi que je te laisse me quitter si facilement sans une bataille? Et cette bataille prend place en moi, avec toi, contre la réalité. J'ai été un bon petit soldat, mais je suis toute ensanglantée et fatiguée, et j'ai besoin de me retirer du champs de bataille, pour un petit repos, accepter de perdre la bataille jusqu'à ce que je me sente mieux. Et que je puisse me sentir bien avec toi.

J'espère en attendant que tu prendra soin de toi, je suis inquiète pour toi. Sois bon avec toi. Et je sais toujours à quel point tu es merveilleux bien que je te haïsse pour le moment.

Wahou, c'est dur rien que de finir ce message, je ne veux pas te laisser partir. Mais c'est le seul choix qu'il me reste n'est ce pas? C'est seulement parce que c'était tellement bon que c'est tellement dur maintenant. J'ai aimé être ta copine bébé. Un jour prochain, j'essayerai d'accepter de n'être que quelque chose de moins pour toi. Et nous pourrons être doux l'un pour l'autre à nouveau.
~L